Indépendance : l’Ecosse en musique selon Gilles Peterson
« Should I stay or should I go ». La référence est facile, la question un peu moins : aujourd’hui les Ecossais décident s’ils veulent mettre fin, ou non, à une union de quelques 300 ans avec le Royaume-Uni. Ou plutôt si l’Ecosse « devrait être un pays indépendant ».
Gilles Peterson a mis tout ça en musique, avec un petit mot pour ses compatriotes nordiques : « Merci l’Ecosse de nous donner tout ces fantastiques esprits créatifs, footballeurs, évènements et endroits ! » On les remercie aussi. D’ailleurs, on vous en parle dans le prochain numéro. En attendant, petite sélection du plus cosmopolite des britanniques.
Soma Records
Fondé en 1991 par le duo électronic Slam, Soma Records est surtout connu pour avoir signé les Daft Punk en 1993, avant que les robots ne dominent le monde de l’électro. Parmi les projets sortis depuis, ceux de Ricardo Villalobos, Carl Craig, My Robot Friend, la compilation Sci-Fi-Lo-Fi d’Andrew Wheatherall mais aussi les fameux locaux Gary Beck et Alex Smoke. Du lourd.
Kode9
Kode9 a beau avoir quitté son Glasgow natal pour fonder son label Hyperdub à Londres et copiner avec les gars de Rinse, il n’en reste pas moins un des chefs de file de la scène dubstep écossaise.
Orange Juice
Beaucoup s’accordent à dire que le groupe mythique a inventé l’indie britannique en sortant son premier album Falling and Laughing sur Postcard Records en 1980. « Rip it up », seul morceau du groupe a s’être classé dans le Top 40, a été le premier tube a utiliser le Roland TB-303.
Hudson Mohawke
Un titre du DJ et producteur de Glasgow, issu de son album Satin Panthers, sorti en 2011. Vous pouvez aussi écouter Hudson Mohawke dézinguer « Iron Sky » de son compatriote Paolo Nutini.
Average White Band
Parce qu’en Ecosse, on fait aussi du funk…
Pour voir la sélection complète de Gilles Peterson, avec Trainspotting, Il faut qu’on parle de Kevin, ou David Byrne, c’est par ici.
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