Walking Bass : le plus gros Halloween électronique de France lâche son line-up
Le Walking Bass festival, organisé chaque année le 31 octobre -logique- plonge ses participants dans une atmosphère gore, ambiance asile psychiatrique. L’objectif ? Réveiller les morts, à grands coups de screamers et de sueurs froides, sur fond de techno, trance et hard music. On jette un oeil à la prog’.
Pour sa cinquième édition, le Walking Bass annonce la couleur : « Bienvenue dans l’asile le plus reculé de la planète”, peut-on lire sur son site. Car cette année, c’est une soirée d’Halloween spéciale « cauchemar psychiatrique » qui attend les festivaliers. Étonnant ? Pas tellement. Depuis 2018, le Walking Bass festival s’organise le soir du 31 octobre autour d’un thème particulier pour une nuit électronique. Entre gros sons jusqu’au lever du jour et sueurs froides, le concept laisse peu de place à la passivité. Au programme de cette nouvelle édition, les quelque 7500 festivaliers attendus découvriront dans une ambiance inédite 19 artistes, répartis sur deux scènes, pour une nuit aux sonorités hard, trance et techno.
Et quoi de mieux pour coller à l’identité du festival, qu’un train fantôme et un manège à sensations, une des nouveautés de cette nouvelle édition ? Les walkers – comprenez les participants du Walking Bass – pourront aussi se mettre dans l’ambiance avec un atelier de maquillage. Bref, toutes les conditions sont remplies pour fêter Halloween comme il se doit. Mais ce n’est pas tout, car l’organisation a également glissé dans cette ambiance volontairement glauque des bars et food trucks, mais aussi quelques animations : salon de tatouage, friperie et studio photo. L’ambiance ‘asile psychiatrique’ style Vol au-dessus d’un nid de coucou reprend aussi un peu de sérieux, le temps de quelques animations autour de la sensibilisation à l’inclusivité et de la prévention des risques en milieu festif. Bienveillance, jusqu’au bout du masque.
Voir cette publication sur Instagram
Dans une ambiance qui promet de réveiller les morts le temps d’une nuit, impossible de faire dans la douceur côté programmation. Au line-up, carton plein de DJs et producteurs·ices aux styles hard music, techno et trance. À commencer par Graviity, qui envoûtera tout le monde sur la scène principale du Walking Bass. L’alien – pas de jugement, c’est parce qu’il porte un masque intégral d’alien pendant ses sets – mélange beats frénétiques et moments plus mélodieux grâce à des notes de piano et de guitare, créant un style qui lui est propre. Avec ses kicks trance et la nervosité qui accompagnent ses mixes, l’ambiance est assurée. À ses côtés, figure aussi Belik Boom, qui assurera de maintenir la fièvre des festivaliers au plus haut sur la grande scène. Sa recette, une trance psychédélique planante et un savant mélange des cultures et des genres, passant d’inspirations orientales (« Dunya« ) à des sonorités plus originales, jusqu’à sampler la bande originale d’Harry Potter (« Avada Kadabra« ). On notera aussi la présence en force du DJ, producteur et manager du label Peak Records Ajja. Avant sa tournée indienne du 16 au 19 novembre, l’artiste Suisse promet d’ensorceler les Walkers lors d’une soirée d’Halloween bien agitée. La scène principale accueillera également Kokmok, Alignment, Dr Peacock, Billx, Nvitral et Oguz.
Sur la seconde scène, des artistes différents mais toujours la même énergie libératrice qui guide la prog’ du Walking Bass. Mention spéciale pour La Kajofol, originaire du Sud-Ouest de la France et digne représentante de la « mystikal tekno », le nom qu’elle donne à son propre style, à base de kicks durs et de basses profondes. Sur la petite scène, on retrouve aussi Dekel, dit « le jeune shaman », pour un DJ set fiévreux à l’ambiance hypnotique. Ces deux artistes partageront les platines avec Kepler, Le Bard, Maissouille vs Neko, Oddwave, Modus et L-Xir.
Pour chopper vos places, ça se passe ici, ou sur la page Facebook du festival juste là !