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1 juin 2021

Villette Sonique : les artistes racontent leurs meilleures anecdotes de festival

par Antoine Barsacq

Le week-end dernier, le Villette Sonique se déroulait pour la quinzième fois dans le parc de La Villette. Pour l’occasion, on a demandé aux artistes qui s’y produisaient de nous raconter certaines de leurs meilleures anecdotes de festival.

Le Villette Sonique, c’est chaque année le véritable début de l’été. Situé juste à côté du beau studio de Tsugi Radio dans le parc de La Villette, l’évènement ouvre chaque année le bal des festivals estivaux en y rassemblant une programmation éclectique, de la techno à la pop en passant par le rock. Annulé pour cause de pandémie l’année dernière, on était ravis d’y assister ce week-end pour y voir des concerts, certes assis et sans possibilité de pogo, mais les premiers depuis bientôt un an. Tout ça a fait remonter en nous beaucoup de souvenirs de festival ; une douce nostalgie qu’on a demandé aux artistes programmés à cette édition 2021 de partager avec nous. Ils nous racontent leurs meilleures histoires de festival.

Frànçois & The Atlas Mountains

On est en 2012, dans la campagne écossaise du Doune The Rabbit Hole Festival, un petit festival DIY sur le lieu du tournage de Holy Grail de Monty Python. L’organisateur se promène avec une peau de mouton qui cache des fioles de toutes les couleurs. Le percussionniste et le régisseur y gouttent dès l’arrivée. Grave erreur : ils reviennent affublés d’un maquillage style Braveheart. Pire, l’élixir ralentit la perception du temps et l’effet agit au moment de monter sur scène et c’est parti pour un concert bien mouellax. On se réveille le lendemain en pleine forêt. Je suis accroché à un arbre. Mais que s’est-il passé ?

Christophe Vaillant de Maxwell Farrington & Le SuperHomard

Dans un très célèbre festival d’été du sud de la France, où je jouais très tôt dans l’après-midi avec mon groupe de l’époque sur l’une des petites scènes annexes, j’ai eu la chance d’avoir accès à un service de restauration hyper luxueux, servi sur la terrasse d’un ancien château avec vue sur la mer. Dans ce cadre paradisiaque, je m’installe et commence à dévorer tout ce que je vois passer devant mes yeux émerveillés par tant de beauté culinaire. Soudain surgit « LA star » du festival, entourée de ses gardes du corps et de tout son staff, une grande vedette internationale dont je tairai le nom car, en effet, ce court texte pourrait littéralement briser sa longue carrière. Bref, « LA star » s’installe à côté de nous avec toute sa cour et commence son repas, frugal et diététique. Au bout de quelques minutes, un type prend son téléphone et son courage à deux mains et s’avance pour demander une photo dans un anglais très approximatif. « LA star » saisi alors le téléphone du gars, le prend en photo et lui rend sèchement son mobile en lui disant : « La voilà ta photo !« , dans un anglais très désagréable. Le pauvre gars, hyper mal à l’aise, se casse immédiatement, et « LA star » n’a plus jamais vraiment brillé à mes yeux.

Nathan Roche du Villejuif Underground

Nous avons joué sur la scène heavy metal de l’un des plus grands festivals d’Europe, le Dour Festival en Belgique. En tout cas, je ne sais pas ce qui s’est passé mais après avoir fini de jouer, les gars ont volé une des voiturettes de golf utilisées pour transporter les artistes et se sont échappés. Puis ils ont été poursuivis par d’autres personnes travaillant au festival et ils leur lançaient des bananes comme dans Mario Kart. Un autre bon moment était de rouler à l’arrière des voiturettes de golf à Pékin, chaque fois que nous voulions retourner dans notre hôtel cinq étoiles dans la fausse Cité interdite (sic). Nous étions trop saouls pour les voler cette fois.

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