Une expo célèbre en photos l’âge d’or du disco
Du 19 au 29 avril, le label house anglais Defected accueillera dans ses locaux une exposition de photographies de Bill Bernstein. Adepte du noir et blanc, il a notamment photographié les plus grands clubs de New York des années 70, du Paradise Garage au Better Days.
La liberté se doit d’être célébrée. Et ses moments importants également. Durant la seconde moitié des années 70, par exemple, elle était au cœur de l’âge d’or du disco dans les clubs new-yorkais. Avant que tout cela ne soit gentrifié ou récupéré, des clubs comme le Paradise Garage ont incarné des lieux d’inclusivité, de liberté et de plaisir. Ces moments de joie ont notamment été immortalisés par Bill Bernstein, incontournable photographe musical. Ses meilleurs clichés de cette période vont faire l’objet d’une exposition en Angleterre, menée par le label de house Defected, du 19 au 29 avril. Nommée Last Dance, elle s’accompagne d’un livre du même nom, visant à « illustrer l’essence de l’esprit euphorique du disco ». Une visite virtuelle sera également possible, accompagnée d’une interview avec Bernstein.
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Profitons en pour saluer un autre moment de liberté qui est également célébré à travers un livre : le second Summer Of Love de 1989. Ce bref moment qui a chamboulé l’Angleterre va être raconté à travers l’un de ses sound systems : The DiY, de Nottingham. Aujourd’hui inactif, il incarne sans aucun compromis l’idéal libertaire du mouvement free party autour du monde. Son histoire, qui est aussi celle de la culture des sound systems, est racontée par l’un de ses fondateurs, Harry Harrison, dans le livre Dreaming in Yellow, aux éditions Velocity Press. Selon l’éditeur, DiY « mélangeait l’héritage anarchique des festivals gratuits, la colère culturelle et politique de groupes comme Crass [groupe de punk anarchiste libertaire], avec la nouvelle et irrésistible pulsation électronique de l’acid house ». Parce que la liberté est forcément politique.