Artiste émergeant qui aligne les bonnes sorties depuis 2017, Sonny nous offre l’enregistrement d’un de ses derniers lives avant le confinement et nous prépare à son premier album prévu vendredi.

Il faut qu’on vous parle d’un nouvel artiste à qui il ne manque que les millions d’écoute. Sonny est un artiste australien, installé à Copenhague, qui n’a surement pas choisi son nom de scène pour qu’on le google facilement (et qui, pour tous les enfants des années 90, évoque les chemises à fleurs des personnages de GTA Vice City). L’analogie avec les chemises à fleurs n’est pas si anodine car, à l’instar de la température estivale danoise, la musique organique du DJ est douce avec des notes aux couleurs chaudes qui donnent envie de se reposer sur les bords d’une plage déserte. Comme si Hot Chip ou parfois Floating Point ou Four Tet étaient revenus des Baléares. Le 24 avril prochain, Sonny dévoilera son premier album, après trois excellents EP The System, Plastic Worlds et C.E. EP. Union: Integration of the Shadow est un treize titres (dont quatre remixes) qui sort sur son propre label Nothern Underground Records.

Avant tout ça, l’artiste australien composait sous son nom de naissance Xavier Bacash pour le duo Gypsy & The Cat. De 2010 à 2016, le groupe de dream pop a produit trois albums : Gilgamesh, The Late Blue et Virtual Islands. Les deux derniers, sur le label Alsatian Music, créé par Xavier Bacash et Lionel Towers. Depuis janvier, Sonny a partagé trois extraits de Union: Integration of the Shadow, avec « Ozone », « The Feels » et « Euromantics » et nous file en premiere le remix de Kris Baha. À l’occasion de cette sortie, le producteur a ressorti l’enregistrement d’un de ses derniers lives juste avant le confinement. De quoi bien nous préparer à son album vendredi.

Quatre questions pour Sonny

Comment te présenterais-tu aux fans de musique qui ne te connaissent pas encore ?

Je dirai simplement que je m’appelle Xavier et que j’essaie de produire de la house et de l’electro en utilisant le plus possible d’instruments analogiques et des synthétiseurs.

Tu roules avec qui ?

J’écris et produis essentiellement seul, mais ici et là j’enregistre quelques sons avec Kris Baha à Berlin, qui est un bon ami depuis Melbourne. Il est l’une des seules personnes à savoir où je veux mener mon projet avec Sonny, donc écrire avec lui est symbiotique, nous avons généralement de bonnes idées ensemble.

Ton son en trois mots ?

C’est difficile mais peut-être… Sincère, analogique et autobiographique.

T’as mis quoi dans ce podcast ?

C’est en réalité un live set que l’on a enregistré à un concert au disquaire Øen à Copenhague, au Danemark. Il y a des instru que j’avais sortis plus tôt, des inédits et des edits de morceaux joués en live. C’était un live vraiment fun à jouer car la pièce était assez petite, donc tu peux imaginer que c’était un peu fou là-dedans ! Ça me manque vraiment…