Terence Fixmer est né au bon moment, au bon endroit. Le DJ et producteur lillois a 20 ans dans le début des 90’s, soit juste au moment où les free parties et la new beat explosent en Belgique. C’est à dire la porte à côté. Le son de l’époque le marquera en profondeur. Dès 1992, ses premiers morceaux sont joués au club Pyramide et il enchaîne dès l’année suivante avec son premier EP. Bien d’autres suivront avant qu’il ne monte son label, Planète Rouge, en 1998. En 20 ans, il publie quatre albums, dont deux sur Gigolo Records (Abe Duque, Fischerspooner, David Carretta, Miss Kittin & The Hacker, Zombie Nation, Dopplereffekt…), passe par le label de Vitalic, présente son premier « live act » au Cocoon Club de Sven Väth, monte un label…
La seule chose qui ne changera pas, c’est l’amour que porte Terence Fixmer à la techno dark et sans concession. Celle qui fait le choix de la puissance. En témoigne des morceaux comme « Electrostatic » ou « Le Terrible », restés dans les oreilles des technophiles les plus avertis.
Depuis, Terence Fixmer garde le rythme. Rien qu’en 2013, il a sorti pas moins de trois EP, dont le dernier, Bells, qui s’acoquine avec l’indus pour des titres des plus hypnotiques. Terence Fixmer nous prouve une fois encore qu’on peut travailler un genre sans tourner en rond. Que ce soit sur ces deux derniers albums (Fiction, Fiction et Comedy Of Menace) ou sur ses maxis, il multiplie les croisements avec l’EBM, crée des morceaux plus « deep » et plus dub, sans jamais rien lacher sur l’énergie.
Aujourd’hui, le Lillois nous offre un set de techno noire et lourde. Du moins c’est ce qu’il nous faire croire pendant la moitié du podcast avant de prendre un virage et de nous emmener vers d’autres contrées de la techno ! On ne va pas vous gâcher la surprise, on vous laisse découvrir…
Tsugi Podcast 314 : Terence Fixmer by Tsugi Mag on Mixcloud
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