« Energie du clubbing et dandysme pop à l’ancienne ». C’est ce qu’on avait retenu du premier album de Danton Eeprom, Yes is More. Autant dire que l’on avait été conquis par ses multiples inspirations qui se fondait en une musique toujours ambiguë et prête à se diriger vers d’autres horizons. Si Julian Brambilla est DJ depuis le début des 00’s, il entame sa carrière de producteur en 2005 avec la sortie de son premier maxi, Retronica de Rêve, à Berlin. Il se fait rapidement remarquer par Ellen Allien, Alexander Robotnick avec qui il jour en live, et Chloé, qui figurera sur son premier album. Le vent en poupe, il rentre en France et signe chez le label marseillais Virgo Music. Depuis on a vu son travail, toujours mouvant mais ancré dans la house, chez Get Physical, Rekids ou Fondation avant qu’il ne rejoigne l’écurie lyonnaise d’Infiné. Son dernier EP, Occidental Damage, sorti le 8 juillet, s’aventure dans la house sombre et bizarroïde sans jamais se départir d’une certaine élégance. Il signe ici pour Tsugi un podcast faisant le grand écart entre l’électronique bizarre de Boards of Canada et la techno aux sons de cloches d’Andrade. Le mix joue sur les vocaux, capture la part sombre de la fête mais nous procure des émotions toujours en demie teinte.