Tsugi parie sur… Prism House
Marre des morceaux où quatre notes sont répétées 30000 fois sur sept minutes ? Tentez le collage maximaliste et électronique des New-Yorkais de Prism House.
Prism House n’est pas un duo comme les autres. Déjà musicalement, ce n’est ni de la house, ni un duo à proprement parler. En effet, seul Brian Wenner s’occupe de la composition et de la production. Matt O’Hare, son comparse, s’occupe lui des visuels projetés pendant les représentations. Une approche multimédia qui titillera la curiosité de n’importe quel fan de lives de musiques électroniques ambitieux.
Ensuite, un duo pas comme les autres aux vues de ses influences et de son approche. A l’écoute de « In a Cage » par exemple, c’est du pur ambiant à la James Ferraro que l’on retrouve au départ. Et c’est quand l’ennui point au loin que la vague ininterrompue de basses et de percussions surgit, rapprochant alors le morceau à la techno industrielle sans concession de Dominic Fernow. Ajoutez à cela une ligne mélodique simple, rappelant les fait d’armes de Shed, et vous obtenez un style bâtard mais frais.
Une oscillation de genres qui montre surtout le débridage créatif du duo qui ne s’embarrasse des règles, rappelant ainsi furieusement le travail du duo Demdike Stare. Leur premier EP, Reflections, sort le 5 mars sur le label Ceremony Recordings.