Tsugi parie sur… Misun
Parce que c’est l’été, on a décidé de vous parler de Misun. En voilà une bonne raison. Bah oui, parce que l’électro-pop de Misun colle infailliblement aux grosses chaleurs estivales et à la paille de votre cocktail tiède, que vous mâchouillez depuis deux heures sans vous en apercevoir. Oui, on vous voit. Et c’est précisément pour cette raison qu’on voudrait vous parler de Misun.
Juillet 2012, certains ont déjà trouvé leur B.O de l’été. Avec un premier EP logiquement intitulé The Sea, les quatre américains de Misun dévoilent un condensé de six feel-good songs particulièrement efficace. « The Sea », « Coffee » ou encore le très rythmé « July » résonnent comme autant de façon de traîner l’indie-pop sur un dancefloor tropical ensablé, sans pour autant que celle-ci soit ringardisée. Récemment, on pourrait rapprocher Misun de la pop débridée des Lillois de Rocky, ou de celle des Anglais et protégés de Gilles Peterson, Troumaca.
Et on a du mal à imaginer que Misun Wojcik, William Devon, Jon Jester et Nacey Devon viennent de Washington à l’écoute de cette pop teintée de saveurs exotiques. Grâce à une série de singles, le groupe tient en haleine ce public qui l’avait déjà repéré pendant l’été 2012, et entre même dans le collimateur de plusieurs médias spécialisés, parmi lesquels Spin ou Pitchfork. Et 2014, consécration. Alors que le quatuor (en fait il s’agit d’un trio, Nacey s’occupe surtout de la prod’ ndlr) sort les non moins tropicaux « Travel With Me » et « Sleep », leur titre « Eli Eli » et ses textures rockabilly se retrouve début juin sur la troisième compilation Kitsuné America. Plus de doute, l’été est bien la saison de Misun. To be continued.