Tout va bien pour Discogs
Quand il s’agit de trouver des infos sur un artiste, il y a deux écoles : les pro-wikipédia (bouh!), et les accros à Discogs. L’énorme base de données est certes bordélique, pas toujours très esthétique et les albums ne sont pas forcément classés par ordre chronologique. Mais tout de même, le site américain reste à ce jour la source la plus fiable quand on attache un chouia d’importance aux labels, DJs et autres obscurs maxis.
Sauf que Discogs, c’est aussi une plateforme de vente d’albums. Et elle se porte bien ! Entre 2014 et 2015, le site a enregistré une augmentation de 31% de ses ventes, atteignant les 6,6 millions d’albums écoulés, plutôt rock, pop et électroniques. Bonne nouvelle pour les amateurs de galettes : le vinyle a toujours la cote avec 5 millions d’unités vendues, soit un million de plus que l’année dernière ! Si le vinyle est donc le format le plus apprécié sur Discogs, il est suivi par le CD (1,1 million de ventes) et, plus étonnant, la cassette (90 000 ventes).
Toutes ces infos viennent du rapport annuel de Discogs, une infographie plutôt agréable à lire : chaque chiffre y est représenté par un vinyle (logique), des potards ou des faders… Pour finir par l’habituel petit classement des albums les plus vendus. On y retrouve à la première place Rumors de Fleetwood Mac (3680 unités vendues), suivi de près par l’éternel Thriller de Michael Jackson. Cocorico, Random Access Memories de Daft Punk décroche la médaille de bronze tandis que Carrie & Lowell de Sufjan Stevens, le génial Currents de Tame Impala et Computer Controlled Acoustic Inst 2 d’Aphex Twin squattent les 7ème, 8ème et 9ème place. On est loin des ventes iTunes pour un album de Taylor Swift, mais tout de même. Enfin, sachez qu’un utilisateur Discogs a cassé sa tirelire pour s’offrir Chung King Can Suck It de Judge, pour la modique somme de 6048 dollars. Martin Shkreli, c’est toi ?