Skryptöbox, l’expérience immersive 3D de Skryptöm expliquée dans un mini-documentaire
Treize ans d’activité, et pas une ride pour Skryptöm. Le label a récemment sorti un mini-documentaire de sept minutes, réalisé par Lambert Saboureux, qui revient sur l’expérience audiovisuelle Skryptöbox, organisée au Warehouse à Nantes en juin dernier. Cet événement a eu lieu dans le cadre de la deuxième Skryptöm Collective où tous les artistes du label se rassemblent. La troisième réunion Skryptöm Collective a lieu actuellement (du 30 septembre au 5 octobre) à Casablanca avec le collectif marseillais Paradox.
Electric Rescue, Leghau, Moteka, Scan X, Maxime Dangles, Matho et Kmyle se sont répartis trois soirs de live immersifs. Chaque soir, quarante personnes ont eu la chance d’entrer dans le/la fameux·se Skryptöbox, lieu cubique où des visuels sur-mesure, par DAFF (VISÜ) évoluent au rythme du son. “C’est un espèce d’OVNI de musique électronique où l’on a rassemblé plusieurs éléments comme la multi-diffusion” décrit Antoine Husson, alias Electric Rescue, le fondateur du label.
Pour être un peu plus précis, ce cube audiovisuel a fonctionné grâce à la magie de la technologie du laboratoire de recherche grenoblois GIPSA. “L’objectif c’était de ramener un son 3D avec 20 enceintes, des appoints en basses (2 subwoofers) et de couvrir autant d’espace que possible,” explique Jérôme Villeneuve, ingénieur pour GIPSA. Le son, c’est important. Mais Skryptöm a également voulu immerger les spectateurs dans un concert à 360° où les images complètent l’aspect sonore. Et au vu de la réaction des participants à l’expérience, c’est une réussite. L’un en perd son latin, l’autre est impressionné. À quand la prochaine expérience ultra-immersive à base d’hologrammes, de VR et surtout de grosses basses ?