Pour son nouveau titre, Bjarki change de style et se consacre à l’IDM
Bjarki est de retour. Six EPs et trois recueils d’œuvres plus tard, le producteur islandais termine tout juste son premier album. Loin de la techno caverneuse de ses précédents travaux, ce nouveau projet flatte l’oreille et berce l’auditeur dans un espace mental cotonneux. Un disque tendrement électronique qui réussit à convoquer l’esprit de la maison Warp. En plus de puiser dans les sonorités du célèbre label anglais, ce digne héritier explore des thématiques analogues. Ici, il est question de lutter contre le gaspillage de plastique et de préserver l’environnement, un peu comme chez Boards of Canada, qui samplait le discours d’un enfant sur les énergies renouvelables en 2002 et marque ses productions de sons de la nature. Et il ne s’agit pas que d’une simple pose : Bjarki est connu pour son engagement à ne jouer que pour des clubs et des festivals concernés par la cause écologique.
En attendant, l’artiste dévoile un premier extrait onctueux, qui amorce son changement de style. Davantage tourné vers l’IDM et l’ambient, ce titre est construit sur une séquence de drums fougueuse, voisine des hystéries rythmiques d’Aphex Twin. Il se concluera par les lamentations psychédéliques de synthétiseurs tout droit sortis de Music Has The Right To Children. Savoureux. Il faudra patienter jusqu’au 15 février pour se délecter des quinze pistes de Happy Earthday, à paraître sur le label !K7.