On a testé pour vous : Social, le magazine du Social Club
On pourrait imaginer que nous voyons l’arrivée de ce magazine avec méfiance. Que nenni. Social, on nous l’a promis, ne joue pas dans la cour des magazines musicaux, mais se situerait à la frontière de multiples influences artistiques, dans un esprit pointu et presque fanzine. Le meilleur moyen de le savoir, c’est encore de l’ouvrir, et ça tombe bien, on vient de recevoir le n°1 par la Poste !
Première impression : la couv’, signée So Me, est impeccable, sobre, cabotine, et attire le regard du premier coup, sans que l’on sache pour autant de quoi il s’agit. Ah si, si on approche notre regard, on lit en tout petit : « le magazine du Social Club« . Un magazine sur un club ? Hein ? Bon, on va ouvrir tout ça pour saisir un peu mieux le propos.
Le papier est de belle facture, et surtout, on est en noir & blanc, ambiance fanzine. L’édito, signé par le boss de Savoir Faire Manu Barron, est ouvertement déconnant et à la cool, tout en présentant les protagonistes de l’équipe, qui ont par ailleurs un rôle différent dans l’entreprise : Élise Sauvinet, la miss com’ du club, attrape le secrétariat de rédaction, Guillaume « Bergos » pose aussi sa griffe… Même le gosse du boss a fait un dessin. Niveau rédaction en chef, c’est Manuel Morin qui s’y colle.
Ça, c’est Carmine Vault, une BD réalisée par Fafi, vous savez, la street-artiste. En noir et blanc, on pourrait croire que sa touche pop s’envole comme un mirage, mais non, ça tient parfaitement bien.
Au fur et à mesure, on se rend compte que ce journal est avant tout quelque chose de très graphique. Ci-dessus, la collec’ de vikings en bois de Gaspard Augé (Justice) et un extrait de « Night Business » de Benjamin Marra, « suggested for mature readers », comme on dit.
Niveau musique, alors ? Elle est raisonnablement présente dans le déroulement du mag, notamment grâce à une rubrique « The Best Of Both Worlds » qui compare une sélection simple (album, mixtape) deux deux individus, ici Guillaume Berg et Brodinski. Sans parler de la prog’ du Social, et des sujets qu’elle permet de lancer.
Ah oui, on oubliait, en sus, vous aurez le droit à un tattoo qui brille dans le noir et à un sticker de belle facture. Et pour ceux qui râlent parce que ça va coûter cher, détendez-vous, Social est gratuit. On souhaite donc longue vie à ce magazine dont la naissance, évidemment, nous réjouit.