Nyokobop, huit soirs pour célébrer le dancefloor mondial au Hasard Ludique
Déjà la quatrième édition de Nyokobop au Hasard Ludique, du 4 au 30 novembre ! Un mois entier pour célébrer les musiques d’ailleurs, et explorer les sons qui font chauffer les dancefloors tout autour du globe.
« Paris ! capitale de la sono mondiale » : c’est ainsi que le franco-tchadien MC Solaar attaquait « Matière grasse contre matière grise », troisième titre de son premier album en 1991. Trois décennies plus tard, Paris et le Hasard Ludique vont à nouveau se plier à cette réputation du 4 au 30 novembre. Car c’est l’esprit de Nyokobop : digger la musique qui fait danser le monde entier !
L’événement a, au fil des années, accueilli des artistes de renom comme Tshegue, Dengue Dengue Dengue, Pongo, Mauvais Œil, Kampire, Imarhan ou encore La Chica… Pour cette 4ème édition, le Hasard Ludique vise les artistes de niche, ceux qui triturent et s’aventurent, ceux qui expérimentent et s’amusent avec les sons. Amapiano, min’yō électro, baile funk, zagué ou encore nu-dabke, Nyokobop veut célébrer une musique globale, décentrée de l’Occident pour se déplacer vers l’Afrique, l’Asie, le Moyen-Orient ou l’Amérique latine. Huit belles soirées sont donc prévues, toutes au Hasard Ludique ! Voyez plutôt.
D’abord la Barcelonaise Bea Pelea, qui dépoussière le reggaeton, partagera l’affiche avec le JetLag gang et ses beats latinos, prodigués par deux DJs maison (Grandadé & Bel’Oka) : neoperreo, dancehall, baile funk, rap, et bachata sont à prévoir. Le 9 novembre ce sera KoKoKo!, projet unissant Débruit et le performer Makara Bianco, qui nous emporteront dans leur fougue zagué… Avant les DJs résidents de Nique – la radio pour un Faya Sound System du tonnerre. Le 12 on aura Afriquoi, fruit du métissage londonien entre musique africaines et électroniques, pour un live dance fait de guitares congolaises et de kora gambienne.
Vendredi 18 on célèbre l’Afrique du Sud avec la fondatrice du collectif This Is Amapiano DJ Ata, et le trio Phelimuncasi qui mélange habilement la house inspirée du kwaito et avec le toyi-toyi (cette danse sudaf’ particulièrement politique, anciennement anti-apartheid). Le lendemain c’est Morena Leraba, ancien berger au Lesotho transformé en perso étrange qui vogue entre rap et hip-hop électronique, puis on fait place à Toya Delazy avec son « afrowave » -sorte de mix techno / drum n bass sur fond de chants zulu.
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Pour le 25 novembre, le duo palestinien de Zenobia -étroitement lié à Acid Arab- nous régalera de mélodies pop arabes et de rythmiques dabké, Biensüre déploiera synthés hynotiques et grooves disco pour célébrer les sonorités turques et kurdes, pendant que Flamar et Olkman joueront leur house massive agrémentée de cordes moyen-orientales. Pour les deux derniers soirs, le 26 et le 30 novembre, on a droit à une jolie pléiade avec d’abord une Nyege Nyege Night animée par Aunty Rayzor, Chrisman et Pö, puis une doublette Waqwaq Kingdom et Amami en clôture !
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