Le compositeur berlinois Nils Frahm a célébré hier le Piano Day en dévoilant Graz, un album surprise retraçant ses débuts en tant que pianiste.
La date de sortie de Graz n’a rien d’anodin. En 2015, Nils Frahm créé le Piano Day, journée dédiée à son instrument fétiche fixée au 29 mars (88ème jour de l’année pour 88 touches d’un piano). Pour cette sixième édition, le compositeur derrière les magistraux albums Spaces (2013) et Felt (2011) dévoile Graz, un album en sorte de déclaration d’amour pour son instrument de prédilection, mais également en clin d’œil à ses débuts au piano à queue avec un enregistrement datant de 2009 (alors à l’université de musique des arts et du spectacle de Graz).
« Parfois, quand on entend un piano, on peut penser qu’il s’agit d’une conversation entre une femme et un homme. En même temps, il peut faire allusion aux formes de l’univers et décrire l’aspect d’un trou noir. Vous pouvez produire des sons qui n’ont aucun rapport avec ce que nous pouvons mesurer » s’émeut le passionné de piano dans un communiqué. Et passionnant, Graz ne l’est de fait que trop, en retraçant avec audace et retenue, justesse et délicatesse un moment hors du temps alliant l’harmonie du classique à l’immédiateté du jazz.
Tracklist :
- Lighter
- O I End
- Because This Must Be
- Kurzum
- And Om
- Hammers
- Crossings
- About Coming and Leaving
- Went Missing