L’énorme line-up complet du festival Positive Education
Le festival électro Positive Education revient à Saint Etienne du 8 au 13 novembre -avec un 11 novembre férié en plein milieu- avec une programmation cinq étoiles. Laurent Garnier, Anetha, Marie Montexier, Manu Le Malin… Cette sixième édition s’annonce folle.
Né en 2016, Positive Education s’est vite imposé comme une référence, l’événement le plus prisé de l’année à Saint-Étienne. Alors non, la capitale du Forez ne danse pas seulement au rythme de « Allez les verts !« , loin de là. Elle sait aussi transpirer sur de la bonne musique électronique. Et l’année dernière, on sentait bien que le festival Positive Education vous avait manqué. L’édition affichait complet pour la première fois dès septembre. Pour cette édition, Positive Education s’apprête à faire ses adieux au Quartier Manufacture / Cité du Design, ancien cœur de métal de Sainté. Le lieu ferme ses portes jusqu’à 2025 en raison de travaux. Pas de panique toutefois : le festival prend d’assaut un nouveau lieu industriel en 2023 -l’an prochain quoi- pour fêter la musique électro comme il se doit.
Mais d’ici là, Positive Education clôture en beauté – du 8 au 13 novembre – ces cinq années passées dans ce lieu mythique. À l’occasion, une quatrième scène a été ajoutée pour que tout le monde puisse profiter des festivités. Et évidemment la programmation est au rendez-vous, mêlant pointures et nouvelles pousses. Et c’est très fourni !
On peut déjà citer
Laurent Garnier, dont la seule évocation nous plonge dans l’âge d’or de l’électro français. En 2021, celui dont la passion pour le cinéma n’a jamais été un secret s’est allié à The Limiñanas pour produire un film auditif,
De Película. Une collaboration surprenante mais audacieuse de laquelle est né un album psychédélique à souhait. À ses côtés la DJ à la techno furieuse
Anetha, qui montait il y a deux ans une agence 100% dédiée aux artistes techno, Mama Loves Ya; la tête montante Marie Montexier, qui mêle dans ses mixes, acid oldskool, techno trippante et beats tribaux; ou encore INFRAVISION projet des Toulousains Pablo et Kendal Bozzi, ayant un pied dans le passé ( les années 80, 90 ) et le futur. Evidemment la liste de ces beaux noms est encore longue : Palms Trax, Mama Snake, Job Jobse, Gigi FM, Re:ni, Manu Le Malin, Peter Van Hoesen, Glitter55, a
ya, Nazira, Mimi, Oko DJ, P, Valentino Mora, Alkini, Faery, Aasana & Soa… Beaucoup de meufs et ça fait plaisir ! On rappelle qu’en 2019, seulement 14% des artistes sur scène dans les festivals étaient des femmes selon une étude du le Centre National de la Musique (CNM).
