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Crédit : Marty Marn Photography / Martijn Barzilaij
30 juillet 2018

Line-up, visites, playa… 5 bonnes raisons de s’envoler à Barcelone pour le DGTL

par Simon Brazeilles

S’il n’en est qu’à sa quatrième édition, le DGTL Barcelona s’impose déjà comme un des rendez-vous incontournables de l’été en Europe. Les 10 et 11 août prochains, le festival vous attend à l’habituel Parc del Fòrum, face à la mer. Entre musique, art et soleil, voici cinq raisons d’aller poser les pieds dans la cité catalane :

Une programmation dantesque

Habituellement, les festivals n’ont qu’une poignée de têtes d’affiche. DGTL Barcelona ne fait pas dans la dentelle et en propose une quinzaine, entre house et techno : la Belge Amelie Lens, les nouveaux venus dans GTA Solomun et Dixon – sacré meilleur DJ par Resident Advisor tous les ans depuis 2013 -, le pilier berlinois Ben Klock mais aussi Hot Since 82, Maceo Plex, Rødhåd et bien d’autres. Plus bas sur l’affiche, on retrouve l’icône transgenre Honey Dijon, le Français Bambounou, l’audacieux Dax JBen UFO et Traumer. Il faudra sûrement faire des sacrifices quand on voit que tout ce beau monde joue en même temps sur les quatre scènes.

L’art à l’honneur

Car le DGTL n’est pas que de la musique, deux installations d’art seront présentes sur les lieux. A l’entrée, les festivaliers se retrouveront à l’intérieur du tunnel de Skyline, « lumière séquentielle combinée à un stimulus sonore pour créer une expérience unique ». Mesurant 80 mètres de long et 7 mètres de haut, la création de Boris Acket, Bob Roijen et Nick Verstand aura la capacité d’en mettre plein les yeux dès les premières secondes dans le Parc. La deuxième, Cluster 2.0, sera une « expérience immersive dans laquelle les participants pourront témoigner d’une relation déroutante entre espace, temps et perception ». Au visionnage des deux vidéos de présentation, le tout paraît impressionnant.

Un festival éco-responsable et solidaire

« Art et révolution » est le slogan du festival cette année. Pour l’art, nous avons découvert ce qui était prévu. Côté révolution, DGTL Barcelona s’engage dans de nombreux domaines. D’ici 2020, il a pour but de devenir le premier festival « circulaire », de la production au compost à la redistribution à des fermiers locaux. Recyclage d’urine, nourriture végétarienne, assiettes et couverts entièrement bio-dégradables : le festival se fixe l’objectif « zéro déchets ». A côté, il va de nouveau travailler avec le collectif Food Makers, employant des réfugiés aux stands. Enfin, en juin dernier, il a également organisé une collecte de déchets sur la plage, réunissant plus d’une centaine de bénévoles.

Le Parc del Fòrum, en bord de mer

Depuis ses débuts, le DGTL Barcelona pose ses valises au Parc del Fòrum, à l’extrémité nord de la ville. Face à la mer, impossible de rêver mieux pour un cadre de festival. Après avoir accueilli le Forum Universel des Cultures en 2004, il peut aujourd’hui rassembler 65 000 personnes. Comme on peut le voir dans cet aftermovie de l’édition 2016, il a de quoi faire rougir ses homologues à Amsterdam, Santiago, Sao Paulo et autres.

Soleil, sable et monuments

Qui dit Barcelone, dit plage, soleil et palmiers ! Surtout en plein mois d’août. Alors pourquoi aller faire un festival boueux au fin fond de l’Ecosse quand on peut – entre deux tapas, bien sûr – se prélasser en maillot sur la plage de la Barceloneta en attendant l’ouverture des portes du festival ? Et même si la plage n’est pas votre dada, le Park Güell, la Plaça Reial et la Sagrada Familia – toujours en chantier, de quoi suivre en direct la croissance de la câthédrale bientôt terminée – sont des trésors pour les yeux. Pour les plus dépensiers, la Rambla et la Place de Catalogne assouviront vos envies, climatisation comprise.

Crédit : Ralf Roletschek

Rendez-vous à Barcelone les 10 et 11 août. Ou même toute la semaine, non ?

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