Les coulisses de la tournée d’Hubert Lenoir dévoilées dans ce documentaire
La Rad (Radio Canada) nous emmène au plus près d’Hubert Lenoir dans un documentaire intimiste. Pendant vingt minutes, on suit la dernière tournée du Québécois. Entre musique live, confessions et partage.
« Je ne prends pas la performance au sérieux », confesse Hubert Lenoir dans le documentaire « Hubert Lenoir : rockstar à la vie, à la mort ». Et c’est peut être ça le secret de ces performances si punk, baroques et théâtrales qu’on découvre tout au long de ce court-métrage réalisé par Rad, le laboratoire de journalisme de Radio-Canada. Le documentaire dévoile les coulisses de la dernière tournée de l’artiste québécois, de Montréal à Paris en passant par Rennes, Caen et Rouen. Quatre ans après son premier album Darlène, l’artiste présente le très conceptuel PICTURA DE IPSE : Musique directe au public. Quand le réalisateur Frédéric Lacelle lui demande ce que ce projet raconte, Hubert répond en toute franchise: « C’est ça qui est intéressant, c’est que j’avais aucune crisse d’idée de ce que je voulais raconter parce que j’avais aucune calisse d’idée de ce qui s’était passé dans ma vie ». C’est aussi ça l’art : se trouver.
Et grâce à « Hubert Lenoir : rockstar à la vie, à la mort », on a l’impression de comprendre un peu mieux le drôle de personnage avant-gardiste qu’est Hubert Le noir. Pendant 20 courtes minutes se succèdent moments de confessions, de questionnements, de musique live, d’échanges avec les membres de son équipe. On entre dans son univers. On découvre son rapport à la scène, au public, ses potes, sa meilleure amie Noémie D. Leclerc : celle qui n’a pas de rôle défini mais qui fait tout, filme les concerts et conseille Hubert.
C’est un documentaire que saigneront assurément les cool kids de 2040, pour découvrir l’icône musicale que sera devenu Hubert Lenoir. À chaque projet, l’artiste québécois nous emporte dans ses idées farfelues, que cela soit un musical avec Darlène, un projet un peu fourre tout, alternant titres qu’on pourrait retrouver en soundtrack d’une exposition d’art contemporain, et des morceaux indie pop avec son second album. Bref, ses fans l’expliquent mieux que nous : « Hubert a à la fois construit et déconstruit quelque chose en nous. »