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19 février 2019

Le streaming est-il dangereux pour l’environnement ?

par Victor Goury-Laffont

Un objet en polycarbonate, un emballage en carton, le tout généralement scellé sous une couche de plastique. De prime abord, la chute de la consommation de disques physiques au profit du streaming est une bonne nouvelle d’un point de vu environnemental. Mais la réalité est en fait plus complexe, soulignent Sharon George et Deirdre Mckay. Toutes deux chercheuses sur des sujets environnementaux à l’Université Keele (Royaume-Uni), elles publient dans The Conversation un papier détaillant l’impact environnemental à la fois des copies physiques – disques et vinyles – et du streaming.

In fine, le choix du médium d’écoute le plus écologique dépend en fait de la fréquence d’écoute. Ainsi, si une personne consomme un album de très nombreuses fois, il lui est recommandé d’acheter une copie physique du disque, tandis qu’il est préférable de passer par une plateforme de streaming s’il s’agit d’une écoute unique. Un seuil est d’ailleurs indiqué : au-delà de 27 écoutes d’une même sortie, l’écoute en ligne deviendrait l’option la plus énergivore. En cause, le passage par des serveurs actifs et refroidis constamment.

D’autres conseils pratiques sont donnés. S’agissant de l’écoute sur mobile ou ordinateur, il est préférable d’opter pour de la musique stockée directement sur les appareils. Ceci évite d’avoir recours à des réseaux consommant beaucoup d’énergie. Malgré tout, le passage au vinyle reste présenté comme « une superbe option » afin de réduire son empreinte carbone. De quoi se réjouir de la recrudescence de ce mode d’écoute.

 

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