Le parrain de l’électronique anglaise Andrew Weatherall est mort
Il a fait basculer toute une génération de rockeurs des années 90 dans la musique électronique, Andrew Weatherall est mort ce matin, lundi 17 février, à Londres, des suites d’une embolie pulmonaire, rapporte le site de son label Rotters Golf Club : « Il fut traité à l’hôpital mais malheureusement le caillot de sang a atteint son cœur, précise-t-on dans le communiqué. Sa mort fut brève et paisible. »
À 56 ans, Weatherall était considéré comme l’un des parrains de la musique électronique, ayant tracé une ligne droite entre la scène rock et électronique, notamment en produisant l’album de Primal Scream Screamadelica (1991), ou collaborant avec des groupes mythiques comme New Order, Beth Orton et Happy Mondays.
DJ de la scène acid house londonienne du début des années 90, il remixe pour les meilleurs groupes de l’époque (son remix pour My Bloody Valentine est en tête du classement NME des meilleurs remixes de tous les temps).
Toujours dans les années 90, il fonde le groupe de techno expérimentale Sabres of Paradise et signe sur le plus respecté des labels de musique électronique anglais, Warp Records (maison d’Aphex Twin, Autechre ou Boards of Canada). Puis il fait la rencontre de Keith Tenniswood aka Radioactive Man, avec qui il lancera en 1996 le duo impossible à étiqueter Two Lone Swordsmen, lui aussi majoritairement sur Warp.
Artiste respecté aussi bien par la scène électronique que rock, il crée en 2013 son propre festival en France, Convenanza à Carcassonne, y programmant le meilleur des deux mondes comme Die Wilde Jagd, Vox Low, The Limiñanas, Curses, Fantastic Twins, Baris K ou Red Axes.