Le mouvement #BalanceTonBar trouve un écho dans toute la France

par | Nov 12, 2021 | News

Dans le sillage de #MeToo, des témoignages de femmes ayant été droguées lors de soirées en bars ou en clubs se sont récemment multipliés sur les réseaux sociaux, à travers la création de comptes sur Instagram et d’un nouveau hashtag, #BalanceTonBar, qui partait initialement de Belgique pour gagner aujourd’hui toute la France.

Après la Belgique et le Royaume-Uni, le mouvement « Balance ton bar » s’installe en France. L’initiative a vu le jour à Bruxelles, après que plusieurs témoignages de femmes ayant été droguées à leur insu dans des lieux de nuit soient relayés via un compte Instagram. Quelques semaines plus tard, en France, c’est la même dynamique qui s’enclenche. Dans plusieurs grandes villes de l’Hexagone comme Paris, Montpellier, Reims ou Grenoble, de nombreuses femmes racontent des histoires similaires, en évoquant le plus souvent le GHB comme substance utilisée. Des comptes Instagram « Balance ton bar » par ville ont été créés.

« L’impunité dans le monde de la nuit doit cesser. »

Une situation dont « l’impunité dans le monde de la nuit doit cesser », explique à Franceinfo Maité Meeus, 23 ans, à l’origine de ce hashtag. « Les établissements se dédouanent souvent en disant que ce n’est pas de leur faute, ‘on brasse tellement de clients’. Mais la vraie question c’est : mettez-vous des choses en place pour protéger vos clientes? », explique la jeune femme.

Des piqûres dans le coup

Si le GHB, aussi appelé la « drogue du violeur », est le plus souvent cité dans le mode opératoire, un nouveau procédé serait apparu au Royaume-Uni, des injections à l’aiguille hypodermique. À Nottingham, deux étudiantes ont pris la parole dans les médias britanniques en montrant, pour preuve, leurs ecchymoses et traces d’aiguilles sur la peau. Rien que dans la région de Nottinghamshire, depuis début octobre, la police a reçu 15 signalements de « piqûre présumée par un objet pointu » de la part de 14 femmes et d’un homme, comme le révèle le Guardian. Une technique qui fait écho à celle actuellement étudiée par la police de Houston dans le cadre de l’enquête du festival Astroworld, où plusieurs mouvements de foule ont fait neuf morts pendant le concert de Travis Scott. Le chef de la police, Troy Finner, a ajouté en conférence de presse que les enquêteurs tentaient de vérifier des « rumeurs selon lesquelles des festivaliers auraient injecté des drogues à d’autres festivaliers ». Un agent de sécurité a notamment déclaré avoir senti une piqûre au cou pendant le chaos et avoir perdu connaissance. Il a été réanimé au moyen d’un médicament.

Les articles similaires

mac demarco
Nov 08 2023

Sans crier gare, Mac DeMarco sort un album inédit composé en 2015

Surprendre, c'est sans doute ce qu'il sait faire de mieux après la musique. C'est donc une fois de plus, sans crier gare, que le Canadien Mac DeMarco sort de ses vieux...
JR
Nov 08 2023

JR et Thomas Bangalter s’allient pour un show de danse devant l’Opéra de Paris

Depuis quelques années, JR semble avoir fait de Paris son atelier personnel. Avec Damien Jalet, chorégraphe franco-belge et Thomas Bangalter -qu'on ne présente plus...
jean michel jarre
Nov 08 2023

« EPICA MAXIMA » : que vaut la collab’ de Jean-Michel Jarre et Armin van Buuren ?

Du nouveau du côté d'un des pionniers des musiques électroniques françaises : Jean-Michel Jarre collabore une fois de plus avec Armin van Buuren pour le titre "EPICA...
capsule super bock
Nov 07 2023

Hélas. lance sa capsule textile, une soirée de lives et DJ-sets prévue

Attention aux fashionistas qui nous lisent, Hélas. est de retour cet automne et présente sa collection capsule racing-inspired par la bière portugaise Super Bock et...