🗞️ Tsugi 154: La vie en vert : Comment la musique fait sa mue écologique c’est dispo à la commande en ligne et dans tous les bons kiosques

We love green. Et pas que le festival. Ce numéro est bien là pour le démontrer. En ouvrant des pistes, en racontant des expériences, en s’attachant surtout à des exemples positifs plutôt que de tomber dans la dénonciation anxiogène et contre-productive (si l’apocalypse environnementale est pour demain, à quoi bon agir aujourd’hui ?), notre dossier spécial montre qu’il est encore possible de verdir vraiment la musique. Mais également que vous et moi, par notre comportement, avons la capacité de réduire considérablement l’impact carbone d’un festival par exemple. Et ce n’est pas du gadget. Comme on l’explique dans ces pages, le principal facteur de pollution et d’émission de gaz à effet de serre n’est pas la tenue d’un événement en lui-même, mais bien la venue sur le site de tout ce qui permet d’en assurer le fonctionnement, public inclus. Le vélo a de beaux jours devant lui. Les jets privés beaucoup moins. Mais qui s’en plaindra ? Certains artistes peut-être, mais il serait temps qu’eux aussi atterrissent dans ce monde réel, fréquenté par 99 % des gens qui les nourrissent et qui ont bien conscience eux, que si dans un futur (très) proche, « Summer Is Coming » pourrait bien être à plus de 40 °C. Trop chaud pour danser. À moins que le feu rouge qui se dresse devant nous ne passe définitivement au vert. C’est maintenant que cela se joue.

Patrice Bardot