La Spring d’Astropolis : ce mercredi, dansez toute la nuit dans un château breton
Ceux qui savent, savent : chaque année, Astropolis fête le printemps en retrouvant le château de Keriolet, son terrain de jeu d’origine – jusqu’à ce que le festival breton ne soit obligé de déménager en 2001, faute de place. Le nouvel écrin, le manoir de Keroual, est évidemment très beau aussi, mais difficile de dire définitivement adieu à Keriolet, ses vieilles pierres, sa crypte au plafond voûté, son châtelain à l’histoire aussi fascinante que sa demeure, son lever de soleil dans les feuilles du parc. C’est donc en petit comité, entre habitués, qu’Astro renoue avec son premier amour de Concarneau. 1500 irréductibles qui viennent les yeux fermés, le line-up techno et house restant secret jusqu’au dernier moment. Enfin, « yeux fermés », façon de parler : mapping suivant les créneaux de la tour, déco et boules à facettes reflétant les projecteurs, fenêtres éclairées de l’intérieur… Chaque année, la Spring habille sa bâtisse de mille lumières, la transformant tour à tour en manoir hanté ou en château de princesse, tandis que les gargouilles (et un Ange Gabriel tout juste restauré, sorte de mascotte de la soirée refaisant enfin son apparition !) veillent au grain de 22 heures à 8 heures du matin.
Rebelote cette année ce mercredi 9 mai, veille de jour férié où Astropolis, le mapping de Relief & Daff et la déco du collectif Les Oeils reprennent du service pour une nouvelle Spring. Mais ne cherchez pas sur Digitick : pour choper des places pour cet événement en petit comité, il faut se rendre dans quelques lieux sélectionnés par le festival, entre le disquaire Bad Seeds à Brest, le concept store SoulBarex’ à Rennes ou la boutique de mode vegan parisienne Manifeste011 (retrouvez la liste complète des points de vente ici).
Line-up secret, pas de vente en ligne… La Spring ne se dévoile pas facilement, et c’est aussi ça qui fait le charme de cette nuit. Cela dit, le château et sa soirée ne seront pas du tout inconnus à ceux qui suivent l’actualité de Manu Le Malin. Fidèle à Astropolis, le DJ et producteur hardcore (entre autres) était au centre l’année dernière d’un très beau documentaire, Sous le donjon de Manu Le Malin, où il revient devant les caméras de Sourdoreille sur sa carrière et son rapport au château de Keriolet. Une partie des images du docu ont d’ailleurs été tournée pendant une édition un poil spéciale de la Spring, où jouait Manu Le Malin donc, mais aussi son acolyte Torgul ou Laurent Garnier. Si ce n’est pas déjà fait, vous devriez y jeter un oeil :