Annoncée en janvier, la mini-série Pistol a désormais droit à une date de diffusion : ce sera le 31 mai sur Disney+ chez nous. Réalisée par Danny Boyle (Trainspotting, Yesterday…), elle raconte sous forme de biopic l’histoire des Sex Pistols, à travers les yeux de leur guitariste, Steve Jones.

En trois ans, ils ont tout cassé. La carrière météorique des Sex Pistols continue de fasciner, tant son impact se ressent encore aujourd’hui. Parmi les hommages rendus, on trouve la série Pistol, réalisée par Danny Boyle. La passion du réalisateur anglais pour le rock s’est déjà manifestée dans la bande son des deux films Trainspotting, ou plus récemment dans Yesterday, hommage aux Beatles. Au scénario, on retrouve Craig Pearce, auteur des films de Baz Luhrmann, Romeo + Juliette, Moulin Rouge, Gatsby Le Magnifique et surtout Elvis, biopic du King à venir dans l’année. La série, prévue en six épisodes, se base sur les mémoires du guitariste et fondateur du groupe, Steve Jones, parues en 2017. Et après l’annonce de la série en janvier dernier, on connaît désormais la date de diffusion : le 31 mai via Disney+.

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Pistol mettra en scène tous les acteurs du groupe : ses musiciens, Johnny Rotten, Sid Vicious, Steve Jones, Paul Cook ainsi que Glen Matlock et même le méconnu Wally Nightingale ; mais aussi l’omniprésent manager Malcolm McLaren, sa femme et gérante de la boutique « Sex » Vivianne Westwood, ainsi que la musicienne Chrissie Hynde ou la copine de Vicious, Nancy Spungen. Tous seront campés par de jeunes acteurs encore peu connus, si ce n’est Maisie Williams, star de Game Of Thrones, dans le rôle de la mannequin Jordan, ou Thomas Brodie-Sangster, du Jeu De La Reine, en McLaren.

Le projet ne fait pas l’unanimité : John Lydon, ex-chanteur du groupe, a tenté d’empêcher les producteurs d’utiliser la musique du groupe. Sans succès. Pour l’heure, difficile de savoir exactement quoi penser du projet. Fera-t-il honneur à la folie et la noirceur de l’époque ? Respectera-t-il la réalité des faits ? Ou aura-t-on droit à un projet édulcoré et tiède ? Ou même à une nouvelle « grande escroquerie du rock’n’roll » ?