La relève : Cola Boyy
C’est qui ?
Malgré son pseudo trompeur, ce jeune homme n’est pas issu d’Atlanta, le siège social américain de la plus grande compagnie pourvoyeuse de poisons sucrés. Non, Matthew Urango, 28 ans, vient de Californie, d’Oxnard pour être précis, bourgade située entre Santa Barbara et Malibu. Une petite ville jusque-là connue pour avoir donné le jour à Madlib et Anderson .Paak. Un musicien chanteur et producteur, mais également un citoyen engagé qui participe activement à l’organisation, très à gauche, Todo Poder Al Pueblo, qui soutient les droits des immigrés qui travaillent pour quelques dollars dans les champs de fraises qui font la réputation de la cité californienne.
C’est quoi ?
On ne retrouve pas forcément cet engagement dans sa musique, hybride jouissif disco-funk-électronique, où la voix d’Urango semble comme malaxée dans les filtres mi-vocoder mi-autotune. Une découverte des Français de Record Makers (Sébastien Tellier, Kavinsky and co) qui sortent ces jours-ci son premier EP. Parfait pour se mettre bien en cette rentrée.
Le tube ?
Si l’attractif « Penny Girl » était déjà sorti précédemment en single, on craque maintenant pour « Buggy Tip », petite merveille mélodique discoïsante délicieusement rétro, dont le riff de guitare d’ouverture semble tout droit sorti de la pop californienne des années 70. Mais rien de poussiéreux là-dedans, bien sûr.
Black Boogie Neon, sortie ce vendredi 21 septembre sur Record Makers.
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