La pop en français de Tim Dup se pare de trois nouveaux clips
Paris et sa très grande banlieue. La forêt de Rambouillet, son château et surtout, son « TER Centre ». C’est au hasard de l’un de ces trains que l’on rencontrera peut-être Tim Dup, visage poupon et grands yeux bleus, sûrement un carnet à la main pour noter des idées de chanson. A seulement 22 ans et avec un premier album à son actif, Timothée Duperray de son vrai nom est en effet l’un des espoirs de la pop française, appliquant un spleen tout baudelairien à sa vie moderne. Et cela marche plutôt bien : il est actuellement en tournée dans toute la France, et a été aperçu dans les pages de Telerama comme dans On est pas couché.
Représentant d’une génération bercée à la fois par la musique électronique, la chanson française et le hip-hop, le jeune homme a une formation classique : il a appris le piano dès l’âge de 7 ans. Mais aujourd’hui, ce sont surtout les textes de Tim Dup qui prévalent, à la fois naïfs, romantiques et mélancoliques, comme ce « TER Centre » qui l’a fait connaître ou le plus poétique et métaphorique « Vers les ourses polaires » – un titre qui, ce n’est pas pour nous déplaire, se pare de nappes électroniques en fin de morceau. Le passionné d’oxymores et « ramasseur de souvenirs » se révèle alors observateur du quotidien, capable de transformer de petites histoires insignifiantes en de grands contes… Parfois animés, comme avec ces cerisiers en fleurs japonais sur l' »illlustration » de « Comme un écho », extrait, comme « L’Envol » et « Fin Août », de son premier album Mélancolie Heureuse paru le 27 octobre dernier. Trois bijoux pour le prix d’un :
Tim Dup est actuellement en tournée dans toute la France. Il passera par Paris les 14 et 15 décembre aux Etoiles (event) et le 31 mai 2018 à la Cigale.