Confie-nous tout, la matinale de Tsugi Radio, fête ses un an ce jeudi 18 mars. Entre croissants, champagne et vinyles à remporter, Jean Fromageau, qui anime l’émission, prépare un épisode très spécial. L’occasion de revenir sur la genèse du rendez-vous.

Non, cette semaine n’est pas rythmée QUE par des anniversaires funestes. Il y a un an naissait la toute première matinale de Tsugi Radio, animée par Jean Fromageau. Le concept : une belle demie-heure de découvertes musicales, entre plaisirs coupables, bandes originales et classiques incontournables. 230 émissions plus tard, Confie-nous tout vous accompagne quotidiennement à partir de 9h30, sur les ondes de Tsugi Radio et en live sur Facebook et sur Twitch. Pour souffler dignement sa première bougie, ce jeudi 18 mars, Jean Fromageau vous a concocté une émission spéciale, entre croissants, champagne, et vinyles à gagner. 

C’est quoi Confie-nous tout ? 

C’est une matinale, tardive vu qu’on commence à 9h30, tous les matins de la semaine. J’y fais un petit focus de 25min sur un·e artiste, groupe, etc… en essayant de toucher vraiment tous les pans de la musique, que ce soit des plaisirs coupables, des compilations, des bandes originales… À la fin de chaque émission je partage une nouveauté musicale, souvent indé, mais quelque chose de frais ! 

Comment t’es venue l’idée de faire l’émission ?

Il faut remonter cette “année la plus longue” jusqu’en mars dernier. J’avais déjà un rendez vous mensuel sur Tsugi Radio : “Chez Michel”. Le 15 mars on rentre dans notre premier jour de confinement où en parallèle on voit se multiplier les messages de service des grandes radios nationales :  “désolé, on va mettre des replays”, “interruption des programmes”… alors que c’est peut-être le moment où les gens ont le plus besoin de ne pas se sentir seul·e·s chez eux. J’ai regardé sur mon bureau. J’avais un H4N, un pied de micro, un ordinateur, des disques et quelques trucs à dire. J’ai proposé à Antoine de mettre en place un rendez vous matinal pour donner le ton d’une journée avec de la musique, des petites vannes (elles ne sont pas toutes réussies) et voilà.

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Pourquoi ça t’a semblé nécessaire ? 

Je pense qu’en cette période de confinement les gens étaient complètement déstabilisés. Du jour au lendemain on vous coupe de vos interactions sociales, d’une routine. Entre celles et ceux qui ont transformé leur salon en bureau pour le télétravail, celles et ceux qui ne pouvaient tout simplement plus exercer leur activité etc… Je me suis dit “bah mec au pire, propose une petite virgule quotidienne pleine de bonne humeur, d’optimisme et puis on verra si ça fait son petit effet”. Donc c’était parti, j’ai tout branché et donné rendez vous aux gens tous les jours en direct de mon salon.

Comment l’émission a-t-elle évolué depuis un an ? 

Déjà techniquement ! Je ne vous invite pas forcément à écouter le premier épisode. On a l’impression que j’ai enregistré dans un garage vide bétonné, la bouche pleine de marshmallow. Maintenant je ne suis plus dans mon salon, je suis en direct du studio tous les matins. C’est plus agréable a écouter je pense (enfin j’espère). Ensuite, j’ai ouvert un peu le spectre artistique. Avant on parlait vraiment d’ALBUM, maintenant c’est plus d’un·e ARTISTE donc je me ferme un peu moins à la sélection de morceaux. Et puis l’arrivée des plaisirs coupables le mardi aussi, je trouvais ça dommage qu’on parle pas de certain·e·s artistes sous prétexte que “haaaann mais tu peux pas écouter ça c’est honteux”. Les goûts et les couleurs, surtout en musique, c’est capital de les respecter. 

Il se passe quoi jeudi ? 

Jeudi on parle de la compilation d’un jeune label nantais, Tabula Razzia. Et surtout on ouvre le champagne à la fin de l’émission ! Peut être que j’oublie de vous dire qu’on fait gagner des vinyles d’artistes dont on a parlé ou dont on va parler dans Confie-nous tout…

C’est quoi la suite ? 

On va garder la bonne humeur déjà ! Ensuite, bon j’ai pas trop le droit de le dire, mais je crois qu’on réfléchit a une matinale hebdo les vendredis matins co-animée avec la même personne qui me pose des questions depuis le début de cet article : Lolita Mang. Avec, en théorie, des invité·e·s, des chroniques, des lives, du café et des croissants (ou choco en fonction de vos goûts). Après, qui sait peut être une ligne de vêtement et une start-up dans le digital. Mais ça, c’est vraiment pas sûr du tout… 

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