Interview : Arnaud Rebotini, parrain du BPM Contest 2018 – les inscriptions sont encore ouvertes
Le BPM Contest fête ses huit ans. Cette année associé à la Sacem, Warner et Tsugi, le tremplin de musique électronique fait on ne peut plus honneur aux battements par minute. En effet, quelques mois après le sacre de la bande originale de 120 battements par minute aux Césars, qui de mieux que son compositeur Arnaud Rebotini pour être parrain de cette édition ? Le producteur succède à Jennifer Cardini, Pedro Winter et Etienne de Crécy.
Parmi les centaines d’inscrits, douze projets seront sélectionnés pour s’affronter au cours de sets de 30 minutes, puis jugés et notés par des professionnels de la musique – dont Patrice Bardot, directeur des rédactions de Tsugi. La tournée débutera en septembre et passera par plusieurs grandes villes de France avant de terminer à Paris pour la finale. Dès lors, deux prix seront décernés avec une promesse d’encadrement : signature chez un label, matériel audio professionnel et une résidence à l’école de DJ parisienne Kaith Skool.
Productrices et producteurs : n’hésitez pas à envoyer vos démos, les inscriptions sont encore ouvertes jusqu’en septembre par ici.
Pourquoi as-tu accepté d’être parrain du BPM Contest 2018 ?
J’aime partager mon expérience et ma passion pour les synthés et les productions avec d’autres, notamment avec les jeunes. Je trouve le rôle de parrain intéressant.
Tu as déjà été parrain de ce genre d’événements ?
Non, je fais de temps en temps des masterclass autour d’une table quand on me demande pour un conservatoire ou des amateurs. Cependant, je n’ai jamais été parrain d’un concours.
Ce genre de concours t’aurait aidé au début de ta carrière…
En effet, c’est toute l’utilité. Tous ceux qui sortent de ce genre de concours sont mis en avant, c’est toujours une aide pour se faire connaître et se développer.
Ca n’existait pas à l’époque ?
Il y avait des tremplins mais c’était plutôt réservé aux groupes de rock. La musique électronique était encore un peu cantonnée aux boîtes de nuit et raves.
Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes producteurs et donc aux candidats du BPM Contest ?
Ne pas se perdre dans la technologie et les possibilités infinies qu’offre un laptop alors qu’on est débutant. Il vaut mieux avoir peu de matériel, s’y limiter, le maîtriser et trouver son son.