Un nouveau label vient de voir le jour, et promet une entrée en matière fracassante. Atmophile Electronics est un projet visant à représenter « une musique électronique intelligente, atmosphérique et dansante« . Le label allemand annonçait mi-août sa première sortie prévue pour le 15 septembre, une compilation Fun•da•men•tum regroupant huit morceaux et pas des moindres. On retrouve dessus les fondateurs d’Atmophile Electronics, Naty Seres et Ankurbln, les Berlinois Sofus Forsberg et Alderson Disk, les Américains Matrixxman et Mike Parker, et surtout Polar Inertia, le projet français deep-techno quasi-anonyme, dont on vous dévoile en exclusivité aujourd’hui « Inland Return » issu donc, de la première sortie du label.
Dès la première minute d’écoute, on comprend mieux la maxime d’Atmophile Electronics. L’introduction amène un brouillard de nappes ouvrant alors sur une ligne de basse profonde au rythme effréné. La suite hypnotise par des incrustations de sonorités déformées et plonge dans une atmosphère cosmique et obscure. La superposition des nappes synthétiques couplée aux résonances de sonar transportent vers une apogée cacophonique mais entraînante. On comprend mieux le but de Fun•da•men•tum que les fondateurs du label annonçait comme la division deep-techno atmosphérique d’Atmophile Electronics, tandis que Lu•mi•nus en sera la partie mélodieuse, groovy plutôt orientée house et Ba•lan•ced celle des productions ambients et expérimentales. Trois univers électroniques bien distincts, pour trois fois plus de sorties à suivre.
