Exclu : sensualité brésilienne sur « Folha De Jurema » de Nicola Cruz remixé par Carrot Green
Révélé par son premier album Prender El Alma sorti en 2015 sur le label argentin ZZK et largement soutenu par Nicolas Jaar, Nicola Cruz continue de produire une musique entre influences traditionnelles et folkloriques sud-américaines et rythmes électroniques tropicaux down-tempo. Depuis le début de l’année, le DJ et producteur franco-équatorien est super prolifique. Deux sorties sur le label canadien Multi Culti, Cantos De Visión au début de l’année – suivi par un EP de remixes, Visiones – et Espìritu sorti fin mai. Mais aussi Puente Roto, un EP de retour sur ZZK Records – avec un remix de Quantic – et pour finir un single en collaboration avec Rodrigo Gallardo, sur lequel il remixe les compositions originales de l’artiste chilien du groupe Matanza. Pour finir? En fait non. Il revient de plus belle enchanter notre fin d’été avec son nouvel EP Folha de Jurema dont la sortie est prévue ce vendredi. Sur sa page facebook, l’artiste raconte « J’ai joué pour la première fois à São Paulo en 2015. A la fin de mon set, j’ai voulu prendre l’air et Fabiola aka Artéria FM est venue me voir et m’a chanté cette chanson. Le jour suivant, on est directement allé au studio pour arranger ce morceau à notre façon […] Depuis, c’est devenu une tradition d’aller produire ensemble à chaque fois que je reviens à São Paulo avec Spaniol, Salvador Araguaya et Renato Navarro »
Sur cet EP, Folha De Jurema, Nicola Cruz retravaille une chanson traditionnelle du candomblé brésilien – religion afro-brésilienne entre catholicisme, rites indigènes et croyances africaines – accompagné de la chanteuse Artéria FM, Salvador Araguaya à la « viola caipira » (guitare country portuguaise) et Spaniol au baixo (basse). Le quartet nous offre une épopée solaire dirigée par Nicola Cruz et sa rythmique down-tempo tropicale. En exclusivité sur Tsugi aujourd’hui, le remix du Brésilien Carrot Green – qui n’en est pas à son premier remix de Nicola Cruz. A travers une ligne de basse profonde et des sons de cloches parsemés, le titre reste ensoleillé et devient sensuel à souhait.