Exclu : Len Faki clôture son label Figure SPC avec une ultime sortie de Jeroen Search
Avec près de quatre-vingts sorties en treize ans, Figure est un label émérite. Lancée par Len Faki en 2003, la maison mélange noms établis et artistes prometteurs pour un catalogue techno éclectique. Quelques années plus tard, le producteur approfondit son objectif et crée Figure SPC. Depuis 2009, ce sub-label ouvre la techno à tous ses aspects avec un avenir limité : un disque par lettre de l’alphabet. Le 4 juillet, SPC Z clôturera un chapitre de près d’une décennie et trente-six disques.
Et qui mieux que Jeroen Search pour terminer l’aventure ? L’artiste hollandais à l’origine du premier volume, SPC A I, a l’honneur de s’attaquer au dernier volet d’une série ancrée dans le temps et la musique. Jeroen Search a beaucoup contribué à l’enrichissement du sub-label avec un total de six disques lettrés et deux collaborations avec Dimi Angélis et Markus Suckut. Une histoire créative qui a permis à l’artiste de s’épanouir : « Du temps s’est écoulé entre le A et le Z. Len Faki n’a jamais cessé de me motiver pour créer et pourtant les trois parties A étaient un vrai challenge. Sept ans plus tard, je suis peut être même plus excité à l’idée de faire ce disque. »
SPC Z est un double EP de neuf titres tous composés en une prise : « Je prépare les ingrédients basiques de chaque morceau, puis je lance mon enregistreur et j’enregistre chaque titre comme ils viennent. Il n’y a aucun arrangement fait à l’ordinateur, je préfère capturer un moment précis », explique Jeroen Search. Avant la sortie de l’ultime disque de Figure SPC, on en découvre un extrait en exclu. « Metta » allie une boucle mélodique incessante et un rythme groovy à souhait. Les claps remplacent la noirceur de certains titres et devient dès lors le plus enjoué et peut être le plus house de l’EP. S’il sera probablement de tous les dancefloors, le morceau est surtout représentatif de la richesse d’influences et de techniques acquise par Jeroen Search qui ne compte pas s’arrêter là : « La décision d’arrêter le label avec la fin de l’alphabet ne m’appartient pas mais ça me convient. C’est sûrement le début de quelque chose d’autre.«