Skip to main content
Jean Michel Jarre via Wikimedia © Raph PH/ DR
8 novembre 2023

« EPICA MAXIMA » : que vaut la collab’ de Jean-Michel Jarre et Armin van Buuren ?

par Léa Formentel

Du nouveau du côté d’un des pionniers des musiques électroniques françaises : Jean-Michel Jarre collabore une fois de plus avec Armin van Buuren pour le titre « EPICA MAXIMA ». Celui-ci est extrait de son neuf-titres, sorti le 3 novembre dernier et intitulé OXYMOREWORKS, qui contient exclusivement des collaborations, de Brian Eno à Irène Drésel. Mais qu’est-ce que ça vaut ?

Ce n’est décidément pas le moment pour Jean-Michel Jarre de raccrocher. Puisqu’il vient tout juste de sortir OXYMOREWORKS, un disque de neufs titres qui contient uniquement des collaborations et dont « EPICA MAXIMA » est extrait. Ce morceau est donc une nouvelle collaboration avec la légende hollandaise de la musique trance Armin van Buuren, avec qui il avait déjà travaillé notamment sur « Stardust« , en 2015. Pas si éloignés en termes de symbiose des styles de ce qu’était « Stardust », les deux piliers de la musique électroniques font décidément du bon travail ensemble. Il faut néanmoins plusieurs écoutes pour réussir à se plonger vraiment dans l’univers si particulier des deux DJs. « EPICA MAXIMA » s’écoute en revanche plus facilement que son prédécesseur : c’est plus lent et plus techno. On est très vite happé par la ligne de basse roulante et ce vocal-cut saccadé.

 

Cette nouvelle collab’ entre Armin et Jean-Michel est extraite donc de ce nouveau disque qu’a sorti le Français le 3 novembre -et qui rappelle sans nul doute Electronica I et II, qui rassemblaient chacun de nombreux artistes comme Jeff Mills, Sébastien Tellier, Boys Noize, M83 ou encore Laurie Anderson. Cette fois-ci, c’est aux côtés de Brian Eno, Martin Gore (Depeche Mode), Nina Kraviz, French 79 ou encore Irène Drésel qu’il a choisi de s’entourer. Les dialogues musicaux —comme le dit Jarre lui-même,— opérés entre Eno et lui sur le titre « EPICA EXTENSION », puis avec Adiescar Chase (entre autres à l’origine de la BO de la série Heartsopper) sur le titre « Synthy Sister Take 2 » avec un joli travail orchestral ou encore l’hypnotisant « Zeitgeist Botanica », en duo avec Irène Drésel ont su accrocher nos oreilles. Il y a donc une poignée de pépites sur OXYMOREWORKS qui prouvent que Jean-Michel Jarre a encore plus d’un tour dans son sac.

Visited 47 times, 1 visit(s) today