En écoute : « Body Count », le noir premier album de Maenad Veyl
Loin de la techno qui se regarde le nombril, la musique de Maenad Veyl est un melting-pot d’influences. Son premier album, Body Count, affiche son goût pour la radicalité et lorgne du côté du punk et du métal. On pensera notamment à la frénésie rythmique de « Silent Blood »ou au riff synthétique de « Like A Locust », aisément remplaçable par une guitare électrique. Un constat peu surprenant quand on sait que le Milanais a passé sa jeunesse avec du Slayer dans les oreilles. Côté musique électronique, l’EBM, la jungle, le hardcore et la techno industrielle au sens large règneront en maître sur la majorité de ses productions, sans pour autant verser dans l’agressivité évidente ou dans la violence tapageuse.
Avec ces douze titres, l’Italien affirme l’identité musicale de son nouveau projet, initié par la sortie d’EPs sur les labels Death & Leisure, Veyl ou encore Pinkman. Plus tôt en 2011, il débutait sa carrière sous le nom de Thomas Feriero avant d’emprunter l’alias Avatism ou de former le duo live CW/A avec son partenaire Francesco Leali. Avec cet album, il confirme ses qualités de producteurs, et ce, quel que soit son patronyme.
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