En direct du ODC Live de Vitalic à l’Olympia
Au mois de décembre, on avait choisi de mettre Vitalic en couverture de notre numéro 98. Il était alors sur le point de sortir son nouvel album Voyager, un long-format qui nous avait complètement convaincu. On ne pouvait pas ne pas aller le redécouvrir en version live ! En première partie de ce superbe concert, Vitalic avait convié Agar Agar qui a plus que surpris. Plutôt calme sur leur EP Cadran, le duo devient complètement fou en live. À fond sur leurs machines, dansants à s’en déboîter une épaule, ils ont clôturé leur prestation sur une montée acid détonante. De quoi être fin prêt pour se déchaîner sur Vitalic.
Pendant tout le concert, Pascal Arbez-Nicolas n’a cessé de valser entre anciens tubes et morceaux de son dernier album, ne choisissant que les plus dansants. Pendant près de deux heures, Vitalic ne nous a laissé aucun moment de répit, une véritable teuf au sein de l’Olympia. Pendant le live d’Agar Agar, même si les BPM élévés étaient au rendez-vous, nos voisins de la foule ne se déchaînaient pas vraiment. On a donc eu un peu peur pour l’ambiance de la soirée. On n’aurait pas dû. Dès le premier morceau passé par Vitalic – « Eternity » – le public commence instantanément à bouger. Il lance ensuite « Levitation« , tout le monde reprend en chœur le « WoooOOOO » que l’on entend tout au long du morceau. Quelques instants plus tard, surprise : Vitalic fait retentir le mythique « Second Lives » et sa mélodie incroyable d’intensité. C’est probablement à ce moment-là que le public a perdu la notion du temps et de l’espace. « Second Lives » ou le ticket d’entrée vers une odyssée cosmique.
On pense tellement à la musique qu’on en oublierait presque de parler du light show sensationnel de ce concert. Pour son « ODC Live », Pascal Arbez-Nicolas et son équipe ont pensé à une monture faite de carrés de différentes tailles, imbriqués les uns à l’intérieur des autres, qui bougent dans tous les sens et s’illuminent au rythme de la musique. Bluffant. On ne parle pas des nombreux projecteurs disposés partout autour de Vitalic.
Pendant que l’on est hypnotisé par le spectacle de lumières devant nous, Vitalic continue de bichonner nos oreilles. Un petit « Nozomi » par là, un « Poison Lips » par ici sans oublier « Light Speed » et son intro à la « Funky Town » et autres morceaux non identifiés. Mais voilà au bout d’un moment, le superbe et légendaire système son de l’Olympia doit se taire. Pas avant un rappel avec le fameux « Poney Part I » que la foule reprend en chœur. Il est temps de se diriger vers la magnifique allée de la salle qui nous dirige vers l’extérieur, sous la pluie.
Meilleur moment : Le plaisir de pouvoir entendre « Poney Part I » en live, instant nostalgie.
Pire Moment : Faire la queue sous une pluie printanière inacceptable.