En direct des curiosités du Bikini à Toulouse avec Else, Møme, Papooz et Samba De La Muerte
Hier se tenait la 28ème édition des Curiosités du Bikini à Toulouse. La soirée s’annonçait d’emblée riche musicalement avec un beau line-up très frenchy : Møme en tête d’affiche ainsi que Else, Papooz et Samba De La Muerte. Un évènement qui s’est déroulé à guichets fermés car sold out depuis plus d’une semaine. On vous retrace le fil de la soirée qui aura été à la hauteur de nos attentes.
Un début de soirée très pop …
Toulouse, 20 heures 45, un soir d’automne. Nous pénétrons dans la salle toulousaine qui est déjà bien remplie. Les artistes n’ont pas encore débuté. Mais à 21 heures, les lumières s’allument et le groupe Samba de la Muerte entre en scène. Menés par Adrien Leprêtre, les quatre acolytes nous font rentrer dans l’univers de leur live marqué par des sonorités qui mêlent différents styles comme de l’indie, de l’électro mais toujours sous la houlette d’une pop dansante et colorée. A l’instar de leur dernier album Colors sorti en mars dernier, Samba de la Muerte nous livre une performance énergique et assumée avec une remarquable aisance sur scène. Le groupe introduira avec l’instrumental « Le Vent », premier morceau du disque pour ensuite enchainer sur des tracks où paroles tantôt françaises tantôt anglaises se croisent avec des synthétiseurs, une mélodie de guitare et un beat très africanisé. Le quatuor conclura avec le dernier morceau de l’album « Love Song » où de jolis chorus y apparaissent.
22 heures : le premier entracte est terminé et c’est au tour des joyeux Papooz de faire leur entrée. La salle est quasi-pleine et le Bikini a d’ailleurs ouvert le deuxième niveau. Le duo composé d’Ulysse Cottin et Armand Penicaud est accompagné par trois autres musiciens (batteur, bassiste, violoncelliste). Dès les premiers instants, le public est sous le charme et tapera des mains au rythme de chaque morceau. Il est vrai qu’écouter en live les mélodies des morceaux comme « Ulysses and the sea » ou danser sur le classique « Ann wants to dance » est très plaisant. Au final, les 45 minutes de concert auront séduit avec une pop très douce, certes moins électronique que les précédents artistes, mais qui bouge en même temps. Le tandem a bien réussi à remplir la salle, en attendant le niçois Møme.
Pour un final très électro !
Il est 23 heures et les gens ont longtemps attendu ce moment. Il est enfin là, Møme monte sur scène. La tête d’affiche est ovationnée avant même d’avoir commencé. Jérémy Souillart de son vrai nom, entame donc son live qui s’annonçait déjà très chaud. Jouant ses solos de guitare, il nous envoie des morceaux plutôt groovy d’une chillwave aux apparences certes un peu comm’ mais maitrisée tel que le titre « Hold On ». 23h30, nous sommes à la moitié de son live et la salle est bondée. C’est le moment idéal pour passer le tube « Aloha ». L’ambiance est alors à son apogée et le public est en transe. Il terminera debout sur la table de mix, gratte en main et acclamé par la foule. Puisant ses influences chez des artistes comme Flume ou Fakear, l’avenir de Møme laisse présager de belles choses. Il aura littéralement su conquérir le public toulousain hier soir. Une aubaine sans doute pour la sortie de son premier album Panorama le 25 novembre prochain.
Dernier groupe à passer mais sûrement pas le moindre, le duo Else entre en piste à minuit et quart. C’est une soirée très spéciale pour eux car ils reviennent jouer dans la ville où ils se sont formés et où ils habitaient autrefois. Le public est très réceptif car il connait bien les deux compères. Accompagné d’un guitariste, les deux membres de l’ordre Collectif vont nous faire vivre un live très électrique dans un style French Touch 3.0. Commençant par le morceau « Mirage », titre éponyme de leur dernier EP, les deux amis poursuivent crescendo (à l’image de la soirée dans sa globalité) alternant entre productions de leurs deux maxis comme « 1979 », le très funky « Zéphyr » et autres bijoux, ainsi que des morceaux unreleased (le troisième EP est en pleine préparation). Ils termineront en beauté par le fameux titre « Ariane » qui frappe très fort ! Une belle note de fin puisque lorsque les lumières s’éteignent à une heure et quart, le public en redemande !
4 heures de concert agitées dans une salle dotée d’une acoustique de qualité avec des artistes talentueux… C’était génial !