En direct de We Were Evergreen à la Boule Noire
On a vécu un bien joli moment hier soir à la Boule Noire, entre esprit champêtre, bucolique, et nervures electro-rock. Depuis la sortie de son premier EP, le trio français a su s’exporter outre-Manche pour le plaisir de nos voisins Anglo-saxons. C’était donc avec bonheur qu’on retrouvait We Were Evergreen, soit Fabienne Débarre, Michael Liot et William Serfass, surtout qu’ils ne sont pas venus les mains vides. Dès leur entrée sur scène, Michael annonçait l’heureux événement : leur premier album sortira en mai.
Et quoi de mieux pour un groupe qui s’appelle We Were Evergreen que de sortir son album au printemps ? C’est raccord en effet. En tout cas, le trio annonçait également l’arrivée précoce de la saison fleurie hier soir – confirmant au passage une météo des plus clémentes – et débarquant avec son lot de sonorités merveilleuses, sucrées/salées. Et la première chose que l’on se dit, c’est que les trois copains (et copine donc) sont très complémentaires. Alternant ukulélé et refrains solaires à la Vampire Weekend (« Leeway« ), xylophone amusé, jovial, et guitares plus nerveuses (« Modern Age »), le groupe semble complètement épanoui dans cette formule.
Sans pour autant zapper de faire bouger son public en live – d’ailleurs venu en grand nombre. Là est l’atout majeur de l’album à paraître en mai, et que le groupe a principalement joué hier soir. We Were Evergreen a évolué dans ses textures, s’armant de sonorités plus synthétiques. Et on a eu le droit à de très belles embardées soniques, notamment grâce aux nouveaux « Daughter » ou « False Start », et à une batterie pas loin d’être épileptique. Forever green.
Meilleur moment : la folle montée de « Daughters ».
Pire moment : la fin de « Daughters », une minute de plus aurait été parfait.