En direct de The Peacock Society
On aurait aimé arriver pour le début du live de Fatima Yamaha, malheureusement on avait sous estimé la file d’attente à l’entrée. Cependant, ce petit défaut nous a permis de commencer le festival par le hit du producteur «Araya» . Comment mieux débuter ? Après cet élan de bonne humeur direction le set de Paula Temple dans la Warehouse, la foule se déchaîne au son de l’Allemande notamment le fameux « Gegen » avec lequel elle clôturera. Floating Points s’est également servi d’un de ses plus grands tubes « Nuits Sonores » pour combler son public. Cette énergie fulgurante, on la retrouvera tout au long de cette superbe nuit, du côté techno de la force avec les lives de Bjarki et Planetary Assault System, mais aussi et surtout du côté house avec un Larry Heard accompagné au chant de Mr White et d’un Omar S bien évidemment toujours au top. Les joies de la house ont été plus fortes et nous ont collé à la Squarehouse, nous faisant presque oublier que Ben Klock lâche des missiles techno à la « Ambulance » de Robert Armani à quelques mètres. A force de sauter partout on se dit qu’il serait bien de faire une petite pause, l’occasion d’explorer un peu plus les lieux. On se dirige vers la salle chill à l’extérieur, sur chemin on croise des cabines étranges. A quoi peuvent elles bien servir ? Peacock a eu la folle idée d’installer des saunas dans le festival pour décuver avant même d’aller se coucher ! Sur le moment on n’est pas vraiment tenté par l’expérience, on préfère trainer un peu au coin chill avant un retour à la kasbah bien mérité.
Ah Omar à joué ce morceau aussi :
Le lendemain matin au réveil, les jambes sont douloureuses mais en redemandent encore, impatientes à l’idée de s’agiter encore. L’entrée sur le site se fit beaucoup plus rapidement le deuxième soir, il y en a qui ne se sont pas remis. Dommage pour eux, le samedi de Peacock Society fût tout aussi bon et notamment grâce à un Modeselektor qui ne s’est franchement pas moqué de nous. Le set de la soirée, voire du week end, voire de l’année. Le duo a commencé tranquillement, à 130 BPM, avant de balancer « Born Slippy » de Underworld enchaîné avec « Bad Kingdom » remixé par Marcel Dettmann puis « Acid Phase » de Emmanuel Top et ainsi de suite jusqu’à la fin de cette sublime prestation terminée en beauté avec « A New Error ». Le système son se tait pour nous laisser prendre conscience de l’uppercut que l’on vient de se prendre, d’une intensité telle qu’il sera difficile pour Âme de prendre la relève, on se déplace donc vers Ø [Phase], mais on adhère pas. Trop linéaire, sans surprise, retour donc vers Âme qui ne réussira pas, malgré un très bon set, à nous tenir éveillés. On se dirige vers les navettes de retour gentiment mise en service par l’organisation, le carrosse vers notre lit douillet.
Meilleur Moment : « Born Slippy » d’Underworld joué par Modeselektor, on a rarement vu tant d’énergie et de joie dans la foule.
Pire Moment : Commander un verre au bar et avoir l’impression d’en payer deux.