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4 novembre 2013

En direct de Rone à l’Olympia

par rédaction Tsugi

Les bonbons et autres déguisements de sorcière, très peu pour nous. Non pas qu’on soit snob et anti-Halloween (c’est so 2010);
INSERT INTO `wp_posts` VALUES mais sachant que Rone occupait l’Olympia ce jeudi 31 octobre, difficile de vouloir faire du porte-à-porte.

L’instant est quasiment solennel. Rone, Erwan Castex de son petit nom, fête son premier Olympia, consécration après une année riche en bonnes critiques. Normal : Spanish Breakfast, Tohu Bohu et son petit frère Tohu Bonus ont su enchanter dès la première écoute. On se souviendra longtemps de « Parade », « Bye Bye Macadam » et autres « Gravity », titres calmes, planants et intelligemment construits. Parfois tribal, jamais agressif, le son Rone est riche sans être indigeste.

Maxime Chermat

Et là, (bonne) surprise. En live, Erwan se lâche et fait danser un Olympia conquis d’avance, bien loin de l’atmosphère douce des versions studios. Construit pour être de plus en plus intense, le concert s’ouvre par un violoncelle (celui de Gaspar Claus, sur le titre « Icare »), aux phrasés modernes et expérimentaux. Ce ne sera pas le seul instrument sur scène : quelques morceaux plus tard, un saxo viendra aussi donner de son solo. Mais ce soir, la star, c’est Rone, bien que ça ait l’air de le gêner énormément. Les magnifiques panneaux lumineux, les ballons multicolores jetés dans la fosse et le très réussi lightshow n’arriveront pas à cacher son émotion. Il est loin le temps où Erwan gribouillait des « R-One » au blanco sur les tables du lycée. En un an, il est passé du Trianon à l’Olympia. Il s’y offre des incartades hip-hop sur Let’s Go « (Wild Edit) », avec High Priest sur grand écran, ou des moments de techno beaucoup plus agressive que prévue, mais toujours en modestie, sans une seule parole, un grand sourire sur le visage. Quand sonne l’heure du premier rappel, il ne sait pas trop quoi faire, applaudit et salue, mais retourne vite derrière ses machines pour « Bye Bye Macadam ». La nuit se termine sur un deuxième rappel (pas tout à fait prévu on dirait, mais comment rester à une standing ovation ?) : quelle bonne idée de conclure par « Bora », où la voix d’Alain Damasio crache son envie de création, comme pour rappeler qu’avec du talent et de la motivation, tout est possible… Même de s’offrir un Olympia.

Meilleur moment : en sortant du concert, la tête dans les étoiles, croiser un papy dans le métro jouant merveilleusement bien de la guitare… Difficile de redescendre. 

Pire moment : réaliser que Rone joue très souvent en « pilotage automatique »… Vue la qualité du concert, on lui pardonne.

Bonus : vous avez raté le concert ? Pas grave, l’équipe de la Sourdoreille a tout filmé, et le replay sera bientôt disponible !

UPDATE : Le concert de Rone à l’Olympia est désormais en écoute intégrale sur le player de France Inter ci-dessous.

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