En direct de Paradis à l’Ubu de Rennes
Depuis début novembre et jusqu’à mi-décembre, Paradis est sur la route pour sa première tournée nationale. De Paris à Strasbourg, de Toulouse à Tourcoing, le duo vient tester son album Recto/Verso dans les salles de France. Direction Rennes pour voir (et surtout entendre) ce que donne Paradis « on stage ».
Après un très bon kebab, juste à côté de l’Ubu et du Théâtre National de Bretagne, nous entrons dans la très intimiste salle de concert : les murs y sont tout de noir vêtus et la scène est quasiment cachée dans le fond de la pièce. On trouve ca mignon au début, mais quand le monde arrive, on se retrouve un peu trop à l’écart de la scène, heureusement un grand écran est là pour les moins chanceux.
Paradis démarre avec « Instantané », une belle entrée en matière. Simon Mény (chant) et Pierre Rousseau (basse, machines) sont accompagnés de deux autres musiciens, à la batterie et aux claviers. Au fil des morceaux, de « Toi et Moi » à « Garde-le pour toi » en passant par « Miroir » et « Sur une chanson en français », on commence à regarder la foule qui nous entoure. Il est rare de voir un tel mélange de générations, il y a des cinquantenaires venus avec leurs enfants, des jeunes d’une vingtaine d’années, des ados. Les uns sont heureux de retrouver la chanson française à la Etienne Daho – amadoués avec les reprises d’Alain Chamfort et de Alain Souchon – tandis que d’autres sont ravis par la simplicité novatrice et dansante du duo.
On se laisse tous porter par sa légèreté, aussi parfois par des montées en beat surprenantes, où la salle de concert devient véritable dancefloor. Notamment pendant « De semaine en semaine » ou encore « Mieux que tout ». Le concert s’achève à 23 heures et on se sent d’humeur légère, prêt à continuer la soirée sur une jolie note.
Meilleur Moment : L’accueil chaleureux de la team Ubu.
Pire Moment : Une femme devant la scène qui se moque des gens autour un par un.