Elbi : un troisième EP entre électronique et soul en écoute, et on est toujours aussi emballés !
« Sometimes I wish I never met you », chante Elbi sur « Neville ». Pas cool. En tout cas, ce n’est pas réciproque, surtout sur ce « Neville » alternant anglais (sa langue de prédilection pour composer) et quelques touches nouvelles et bienvenues en français : depuis son deuxième EP sorti l’année dernière, on est pour notre part ravi d’avoir rencontré Elbi. A tel point qu’on l’a invitée pour un showcase au soleil, l’après-midi de notre Tsugi H24 fêtant les dix ans de notre magazine – on avait tous une longue soirée dans les pattes, et pourtant cette demoiselle à turban nous a arraché sans peine pas de danse et sourires. C’est quoi le secret ? Une soul chantée d’une voix profonde sur des productions electronica ou house, convoquant tout autant Caribou dans les prod’ que Louisahhh dans la diction des parties parlées.
Bonne nouvelle : Elbi est de retour avec un troisième EP, cinq-titres sortant sur son label de prédilection Animal Records – maison ayant la particularité d’allier cuisine et musique, histoire danser le ventre plein et de manger en tapant du pied (deux passions de Tsugi réunies en une seule entité, bonheur !). Avec le franglais « Neville » donc, mais aussi le très deep « Morning Mist », l’hymne house « Black Shadow », le tendu « Hi & Low » ou le spoken-word sur percussions afrohouse de « Walking In The Forest », Elbi continue d’épater et de s’installer confortablement dans nos playlists « coup de foudre », un pied dans la rubrique soul-r’n’b, un autre plongé dans l’électronique. En attendant un album ?
Si vous êtes plutôt Spotify :
Pour les veinards présents au Festival MIL à Lisbonne, ne loupez pas Elbi ce vendredi 6 avril. Un peu plus près de chez nous : elle sera le 13 avril au Pavillon Puebla ou le 21 au Point Ephémère dans le cadre du Disquaire Day.