Dharma Techno Festival, le premier micro-festival qui mĂȘle mĂ©ditation et musique de rave

par | Avr 11, 2019 | Magazine

D’un cĂŽtĂ© Spiral Tribe : raves, vie en communautĂ©, Teknivals, tribe techno et acid (house). De l’autre : mĂ©ditation, silence, nourriture saine et reconnexion avec soi. Difficile d’imaginer les deux mondes se rencontrer. Et pourtant : depuis quelques annĂ©es, Pheen X, de Spiral Tribe et SP23 (le collectif de DJs issus de la communautĂ© Spi), et Denis, qui a passĂ© 7 ans en Inde Ă  Ă©tudier la mĂ©ditation, ont lancĂ© Dharma Techno, des retraites oĂč se mĂ©langent mĂ©ditation et musique techno – cette derniĂšre partie Ă©tant occupĂ©e par les lives improvisĂ©s de 69db, lui aussi membre de Spiral Tribe. Le meilleur des deux mondes, avec mĂ©ditation la journĂ©e et concerts le soir, pour dĂ©couvrir la transe sans drogue ni alcool et apprĂ©hender la musique d’une autre maniĂšre aprĂšs des heures sans piper mot. « Quand Debbie m’a fait part de sa difficultĂ© Ă  concilier sa pratique de la mĂ©ditation avec son amour de la scĂšne techno, je me suis dit qu’il devait y avoir bien des gens vivant le mĂȘme tiraillement« , raconte Denis. « Pourtant, la techno, surtout jouĂ©e en live, est une musique qui induit la danse et la transe, c’est beaucoup pour cela qu’elle attire. Et la transe est un Ă©tat agrĂ©able, dans lequel disparaissent les limitations imposĂ©es par nos esprits conditionnĂ©s. Pour un temps, nous faisons l’expĂ©rience de nous-mĂȘme sans l’interfĂ©rence rĂ©ductrice du rationnel. Nous vivons au-delĂ  de l’image de nous mĂȘme, elle est absente, elle est transcendĂ©e. Et que cela soit vĂ©cu avec prise de drogue ou non importe peu, pour autant que l’on rĂ©alise que cette expĂ©rience est un moment extrĂȘmement prĂ©cieux. Ce qu’on appelle ‘une bonne rave’ est une expĂ©rience spirituelle. Tout est question d’éclairage, de comment nous interprĂ©tons notre expĂ©rience. Ravers et mĂ©ditants cherchent la mĂȘme chose : la libertĂ©. Être libre des limitations imposĂ©es par nos constructions mentales. La mĂ©ditation, ce n’est pas que chercher un espace de calme intĂ©rieur, c’est aussi dĂ©couvrir ce qui crĂ©e l’agitation, et s’en libĂ©rer. »

Cette annĂ©e, Dharma Techno s’ouvrira Ă  un plus grand nombre de curieux, qu’ils soient teuffeurs ou yogi (ou les deux !), avec la premiĂšre Ă©dition d’un festival pour 300 personnes, sur 3 jours, dans le fin fond de la Bourgogne, du 30 mai au 2 juin. En attendant, on a posĂ© quelques questions Ă  69db, pour qu’il nous raconte cette drĂŽle d’expĂ©rience de mĂ©langer l’eau et l’huile, la mĂ©ditation et la rave, la hardtechno et une soirĂ©e sans alcool.

Comment a démarré le projet de retraites Dharma Techno ?

Tout a commencĂ© avec Debbie, alias Pheen X, qui fait partie des membres fondateurs de Spiral Tribe. Aux alentours de l’an 2000, elle a commencĂ© Ă  s’intĂ©resser Ă  la mĂ©ditation et au Vipassana, des retraites de mĂ©ditation libre qui sont trĂšs sĂ©rieuses et disciplinĂ©es : tu ne manges qu’un tout petit repas au milieu de la journĂ©e, et si tu es nouveau ils te laissent avoir une pomme le soir ! Il y a Ă©videmment plein de sortes de mĂ©ditation diffĂ©rentes. Et ces mĂ©thodes trĂšs sĂ©rieuses ont vraiment parlĂ© Ă  Debbie. Mais quand elle sortait de ces retraites trĂšs intenses et disciplinĂ©es et qu’elle retournait Ă  Spiral Tribe, le contraste Ă©tait assez extrĂȘme. Dix ans se passent. Et se pose un problĂšme : elle a deux amours dans sa vie. Avant, ce n’était que Spiral Tribe, et maintenant il y a la mĂ©ditation en plus. Mais les deux ne vont pas trĂšs bien ensemble ! Avec chance, elle s’est rendue Ă  ce truc appelĂ© Yatra : 200 personnes, qui marchent dans les montagnes en file indienne, pour de longues randonnĂ©es de dix jours, dans le silence. Denis organisait. Et Ă  la fin de la marche, elle s’est assise avec lui et lui a expliquĂ© son problĂšme : comment concilier ses deux vies ? Or Denis, qui est Ă  la tĂȘte de l’association Dharma Nature, aime mĂȘler la mĂ©ditation Ă  d’autres sujets : mĂ©ditation et ski, mĂ©ditation et escalade
 Il est Français, a commencĂ© comme maçon, et dans les annĂ©es 90 a dĂ©cidĂ© d’aller en Inde – et il a adorĂ©. Il s’est mis Ă  fond dans la mĂ©ditation, a appris suivant diffĂ©rentes traditions et s’en est fait sa propre idĂ©e. Il est aussi intĂ©ressĂ© par la musique traditionnelle indienne et sait jouer du tabla. Et il part d’un constat simple : Ă  quoi sert la mĂ©ditation si une fois revenu de ces retraites on ne peut pas appliquer ses principes Ă  notre vie de tous les jours ? Denis et Debbie se sont donc retrouvĂ©s au mĂȘme endroit et au mĂȘme moment, avec les mĂȘmes questions : c’est ainsi qu’ils ont eu l’envie de mĂȘler les deux amours de Debbie, d’oĂč Dharma Techno. Debbie a alors cherchĂ© quelqu’un de Spiral qui puisse l’accompagner sur le projet, et elle m’a trouvĂ© ! Notamment parce que j’improvise mes lives et que j’ai aussi bien fait de la hardtek que de la dub-techno, donc je peux m’adapter. Du coup, je fais la retraite avec tout le monde, dans le silence, je me tais du mardi matin au jeudi soir, ce qui me change beaucoup vu comme je suis bavard !

Pourquoi le silence ?

Quand je vais jouer pendant ces retraites, que je passe plusieurs jours dans le silence avant de faire mon live, avec tout le monde, Ă  partager les mĂȘmes expĂ©riences, je me suis rendu compte de quelque chose : c’est incroyable, Ă  la fin de la retraite, aprĂšs des jours Ă  cĂŽtoyer des gens sans leur parler, l’amour et la bienveillance que l’on partage ! Parce que chacun est conscient que tout le monde a traversĂ© les mĂȘmes problĂšmes de concentration, rien de bien alambiquĂ©, mais tout de mĂȘme, en tant qu’europĂ©ens et Ă  fortiori ravers, on ne sait pas apprĂ©hender le silence ! Et jouer de la musique aprĂšs tout ça, c’est assez fantastique. Plus le temps de silence sera long, plus l’expĂ©rience de retrouver la musique sera incroyable, Ă©videmment.

69db en live pour une retraite Dharma Techno – © Kynsie

Tu joues quoi comme musique ?

Les lives que je propose varient, bien sĂ»r. Une fois, je me suis assis pour mĂ©diter 45 minutes, dans le silence, avec mon enregistreur – et un orage a Ă©clatĂ©. Ainsi, un des lives improvisĂ©s de Dharma dĂ©marre par cette enregistrement d’orage, pensant disons un quart d’heure, avec trĂšs subtilement des effets qui commencent Ă  se rajouter, quelques delays, ensuite un synthĂ© arrive, de l’ambient, du tribal, puis house, techno et enfin hardtechno. Passer par tous ces styles en live improvisĂ© pendant 6 heures est une expĂ©rience gĂ©niale, sans compter que je joue pour 30 personnes qui ne parlent pas, ne sont pas droguĂ©es, commencent par un cercle de mĂ©ditation et se mettent Ă  danser au moment oĂč ils le sentent, se reconnectant avec la techno. Ensuite, on refait une journĂ©e de silence, et on en ressort pour Ă©changer sur notre expĂ©rience. Et aprĂšs il faut retourner Ă  nos vies de tous les jours.

Ta vie de tous les jours est un peu diffĂ©rente de celle de Monsieur Tout-le-Monde, est-ce que c’est plus dur d’y revenir et de retourner en rave aprĂšs ces retraites ?

Je pense que c’est difficile pour tout le monde, je ne mettrais pas ma vie Ă  part : nos vies modernes sont quoiqu’il en soit folles. Il suffit de passer cinq minutes sur Facebook, entre Donald Trump, les gilets jaunes, le Brexit, les soupçons d’antisĂ©mitisme qui se rajoutent par dessus
 Rien que prendre le mĂ©tro ou le RER pour aller bosser ! Nos vies de tous les jours sont devenues chaotiques, effrĂ©nĂ©es, et les raves sont un miroir de tout ça. On a parfois besoin de musique rapide et dure le week-end pour Ă©vacuer toute cette Ă©nergie. En tant que musicien officiant les vendredis ou samedis soirs, je n’ai qu’une rĂšgle : si les gens ne dansent pas, putain, casse-toi ! Les gens travaillent dur toute la semaine, paient leurs impĂŽts et leurs loyers, ils sont pressurisĂ©s, et ils ont besoin du week-end pour Ă©vacuer et vivre Ă  nouveau quelque chose qui leur rappelle que ça vaut le coup d’ĂȘtre vivant. Jimi Hendrix, mon artiste favori, a parlĂ© avant de mourir du concept de « The Electric Church ». C’est exactement ça : pas de dogme, pas de prĂȘtre, mais un endroit oĂč tu peux exploser librement.

Est-ce qu’il y a eu des rĂ©actions nĂ©gatives Ă  cette initiative ?

Il y a quelques semaines, on essayait de caler une interview avec une radio lyonnaise pour promouvoir Dharma Techno
 Et ils ont refusĂ©, prĂ©textant qu’ils ne voulaient pas faire la promotion d’une religion. Les gens ont encore ce problĂšme d’associer mĂ©ditation et religion. Alors bien sĂ»r « Dharma » est un mot issu de la religion hindouiste, mais c’est une rĂ©fĂ©rence, pas une affiliation – de la mĂȘme maniĂšre que si le mot « techno » est pour moi toujours associĂ© Ă  Detroit, je ne vais pas nier que je fais de la techno mĂȘme si je viens d’Angleterre. On n’a pas de tradition de mĂ©ditation en Europe, ou en tout cas elle n’a pas perdurĂ© aprĂšs le rouleau-compresseur du christianisme. Ce n’est ni une religion ni un dogme !

Et parmi les gens du monde de la méditation ? Ou chez les ravers ?

Il y aura Ă©videmment des gens du monde de la mĂ©ditation qui vont regarder Dharma Techno et tout de suite se dire que c’est mal de faire ça, que ce n’est pas compatible. Et certains membres de la scĂšne rave vont ĂȘtre en complet dĂ©saccord sur le fait de n’avoir ni drogue ni alcool sur le festival. Mais pourquoi pas ? Pourquoi on se pose toutes ces barriĂšres ? La mĂ©ditation, c’est juste un moyen, en tout cas celui qui me convient, pour m’occuper de moi. Qu’est-ce qu’il y aurait de mal Ă  ça, d’autant plus que chacun est libre d’apprĂ©hender cette expĂ©rience comme il le souhaite ? C’est ce que j’aime chez Denis : il a Ă©normĂ©ment appris sur la mĂ©ditation, mais il ne va jamais imposer quoique ce soit aux gens sur leur maniĂšre de faire ou sur leurs intentions. Tout doit venir d’eux : on fait silence, et chacun trouve ce qui lui convient le mieux ensuite. Personnellement, c’est la mĂ©ditation allongĂ©, mĂȘme si ça m’arrive de ronfler pendant ! (rires)

Est-ce que tu vois des liens aujourd’hui entre tes travaux de mĂ©ditation et ta maniĂšre d’aborder la musique ?

Via l’improvisation, oui. Car peu importe si tu t’endors pendant une session de mĂ©ditation, ce qui compte c’est l’intention, ou ce que tu cherches. C’est la mĂȘme chose avec l’improvisation. Et ça touche Ă  des questions plus profondes : d’oĂč vient une idĂ©e ? Je peux jouer une demi-heure sans que rien ne se passe vraiment, et tout d’un coup j’ai une idĂ©e, et il se passe une heure sans que je me rende compte – c’est presque un Ă©tat mĂ©ditatif. Ou en tout cas c’est comme ça que ça se passe dans les musiques dont je suis issu. C’est pour ça que j’aime Ă©couter Sun Ra et des musiques psychĂ©dĂ©liques.

Pourquoi passer en format festival ?

On peut difficilement organiser une retraite pour plus de 30 personnes – peut-ĂȘtre pour 40, on espĂšre atteindre ce chiffre un jour. Mais le fait est que ces retraites acceptent des gens qui n’ont jamais fait de mĂ©ditation avant, on les initie, et il n’y a que Denis pour les accompagner s’il y a un soucis. Donc on ne peut pas ĂȘtre un trop grand groupe : il ne peut pas ĂȘtre partout ! C’est impossible de faire une retraite pour 300 personnes, mais on voulait tout de mĂȘme partager cette expĂ©rience avec plus de monde. D’oĂč le Dharma Techno Festival. 300 personnes, dont 50 enfants (on proposera des ateliers d’arts du cirque ouverts au 3-15 ans). On commencera tĂŽt, avec des Ă©tirements, de la mĂ©ditation, un petit-dĂ©jeuner, de la mĂ©ditation axĂ©e sur le mouvement pour travailler sur la danse et le corps, puis un dĂ©jeuner oĂč l’on pourra parler – il n’y aura que 3 heures de silence le matin et l’aprĂšs-midi. Il y aura Ă©galement des talks de Denis et, si on arrive Ă  trouver un interprĂšte, de Gyosen Asakura, qui est moine bouddhiste et DJ. On voudrait qu’il nous raconte comment son engagement spirituel cohabite avec la musique Ă©lectronique – un temple c’est le dernier endroit oĂč les gens imaginent pouvoir poser des platines et du VJing ! Donc si quelqu’un connait un interprĂšte japonais-français, merci de nous contacter !

Et le soir il y aura de la musique


Oui ! J’ai conscience que c’est un concept trĂšs bizarre de mĂ©langer le silence et la musique de cette façon. Mais assister Ă  un concert sans alcool, sans drogue, sans parler Ă  son voisin, c’est une expĂ©rience incroyable : tout le monde n’est lĂ  que pour la musique et la danse.

© Kynsie

Pourquoi cette interdiction de l’alcool et des drogues pendant le festival ?

En tant qu’EuropĂ©en, et surtout pour moi qui vient d’une famille trĂšs cartĂ©sienne, tu es tout de suite considĂ©rĂ© comme Ă©tant quelqu’un de bizarre si tu t’intĂ©resses un tant soit peu Ă  l’Ă©sotĂ©risme, Ă  Dieu ou Ă  quoique ce soit de magique. J’ai grandi lĂ -dedans en tout cas. Je pense sincĂšrement que j’avais besoin de passer par une phase psychĂ©dĂ©lique, et je ne la regrette pas. Cependant, il y a un problĂšme. Si la drogue Ă©tait vraiment cette clĂ© Ă  la comprĂ©hension du monde, il y aurait plein de gens aujourd’hui qui seraient trĂšs intelligents – malheureusement, quand tu regardes la scĂšne rave, ce n’est pas le cas ! La drogue n’est pas la terre promise de la perception comme certains le dĂ©crivent parfois. A vrai dire, certaines raves sont un endroit trĂšs dur pour quelqu’un de fragile, il faut savoir gĂ©rer car il n’y a pas toujours beaucoup de bienveillance. Mais j’ai pris des drogues, et je ne dis pas que c’est bien ou mal. C’est arrivĂ© c’est tout, j’Ă©tais jeune, j’ai pris notamment pas mal de champignons – c’est une partie cachĂ©e de notre culture celtique, quand on y pense – et des tonnes de LSD. Ça te fait rĂ©aliser que la conscience est un concept bien plus polyvalent que ce que tu peux imaginer. Mais le soucis, c’est que quoiqu’il t’arrive, tu peux dire que c’Ă©tait Ă  cause ou grĂące aux drogues. Et on peut vite rentrer dans cette illusion qui amĂšne Ă  penser : « il faut que je reprenne des drogues pour retrouver cette magie de la derniĂšre fois ». On peut vite oublier que la vie elle-mĂȘme est magique. Ça fait 15 ans que je n’ai pas pris de drogues de ce genre, et je continue Ă  sortir parce que c’est la musique qui me fait dĂ©coller – mĂȘme quand je dois rester Ă©veiller super longtemps. Dharma Techno serait ridicule si on n’avait pas cette politique : si les participants prenaient des drogues, comment sauraient-ils que ce qu’ils ont ressenti de fort pendant cette expĂ©rience ne vient que d’eux ? Quand j’Ă©tais jeune et que je prenais toutes ces drogues psychĂ©dĂ©liques, je pensais que ça m’ouvrait et me rendait intelligent. C’Ă©tait une Ă©poque assez dingue. Les raves illĂ©gales Ă©taient Ă©normes, les festivals aussi, et tout ça dĂ©goulinait d’acid : tout Ă©tait profond, on avait une connexion… Et c’est pour ça qu’on faisait tout ça gratuitement, on ne pouvait pas toucher d’argent, ça nous dĂ©goĂ»tait ! Je ne renierais jamais cette partie-lĂ  de notre histoire, je sais ce que c’est que de vivre des expĂ©riences fortes, je suis mĂȘme quasi sĂ»r que je sais ce que c’est que de mourir. Mais au bout d’un moment, on se rend compte que ce qui peut t’ouvrir peut Ă©galement te fermer, notamment quand on parle de LSD. La scĂšne rave aujourd’hui est trĂšs corrĂ©lĂ©e aux drogues, elle est enfermĂ©e dans cette image-lĂ  par les mĂ©dias et les ravers, mais ce n’est pas obligatoire. Il faut ĂȘtre prĂȘt Ă  changer, tout simplement, et Ă  trouver un Ă©quilibre. C’est de lĂ  que vient mon nom 69db : l’Ă©quilibre, tous les chiffres et les lettres du nom se rĂ©pondant en miroir. Et un des morceaux de mon album In Dub Technic s’appelle « Been On The Edge So Long I’d Almost Forgotten There Was A Center » : aujourd’hui, je cherche le centre.

Dharma Techno Festival, du 30 mai au 2 juin, 80 euros (pass comprenant toutes les activités, la nourriture, le logis) + donations 

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