🔊 De l’acidcore au « son de teuf » : 10 classiques de free party
Enfant terrible de la scène électronique, la musique des free parties possède une histoire singulière et paradoxale. D’abord très proche de celle jouée en rave, elle s’en est détournée pour mieux s’opposer à une scène perçue comme trop commerciale. Avant d’être rattrapée à son tour par l’envie de plaire aux foules et d’embrasser des genres autrefois honnis. Voici 10 classiques qui ont fait la free party.
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Sulfurex –Â Point Break (1994)
Produit par Damon Wild et Nigel Richards. Acid techno américaine un peu cradingue beaucoup moins romantique que celle de Detroit.
Gamble 202 –Â Spicy Bred Of Charity Part II (1995)
Classique acid techno allemand au pied appuyé et à la ritournelle ludique. L’énorme numéro 23 du macaron participe aussi à sa légende.
Ixindamix – Acid Cheese 3 (1996)
La seule artiste féminine à se produire en live chez les Spiral qui propose un hymne tribal, sautillant et entêtant. Directement tombé du camion.
Hermetic Unity – Jabba’s Dialect (1997)
Premier projet du Dijonnais John Lord Fonda, une bombe techno obsédante et sans fioritures.
Triphase –Â Friday (1998)
https://www.youtube.com/watch?v=sMUhmrjgqSE
Des Bretons samplent un tube de Cream, le groupe d’Eric Clapton, en mode hardtek. Le vinyle se vend aujourd’hui à prix d’or.
Crystal Distortion –Â Family Affair (1999)
Peut-être l’artiste le plus influent de la scène free. Sans doute son morceau le plus célèbre avec celui sorti en face B du Network23-13.
Gelstat –Â Cyberrurier (1999)
Premier morceau hardtek à avoir samplé les Bérus. Sorti sur un label des Heretik. Le début d’une (trop) longue liste.
FKY –Â Et hop (2001)
L’exemple parfait du morceau tribe où se succèdent divers samples avec le kick comme seul fil conducteur. Pensé d’abord pour le live.
Popof –Â Underworld (2001)
https://www.youtube.com/watch?v=y01gUbrYRes
Les Heretik atteignent leur apogée à Molitor. Popof en produit l’hymne avec une techno aussi pumpin’ que rock’n’roll.
Darktek – L’enculeur d’arbre (2012)
Autre époque, celle des artistes se faisant d’abord connaître sur le Net. Douze millions de vues sur YouTube. Pour le reste, on préfère s’abstenir.
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