D’après une étude, la musique électronique est le troisième genre le plus populaire en 2019
Il est loin, le temps de l’underground. Depuis dix ans, le Sommet international de la musique, qui se déroule aux alentours du mois de mai à Ibiza, livre ces rapports sur l’état de l’industrie musicale dans le monde. Avec une estimation à 1.5 milliard de personnes qui l’écoutent, la musique électronique se révèle être cette année le troisième genre le plus populaire au monde.
Le rapport, que vous pouvez consulter juste ici, se divise en cinq grandes parties : les enregistrements, les DJs sets et les lives, les clubs et les festivals, les entreprises et les marques et enfin la valeur globale de l’industrie. Un travail d’analyse d’un an, résumé en une trentaine de pages. Avec un public qui s’élève à 32% de la population mondiale, la musique électronique (qui comprend également la dance et la house) se place donc en troisième position, derrière la pop (écoutée par 64% de la population) et le rock (57%). L’étude a été menée sur un échantillon de 19.000 personnes, âgées de 16 à 64 ans dans 18 pays différents.
Entre outre, au sein même de la musique électro et de toutes ses variations c’est la techno qui se vend le mieux, par opposition à l’indie dance et au nu disco, qui sont les sous-genres qui vendent le moins. Du côté des DJs les plus demandés en festivals, les femmes dominent le top : Nina Kraviz au sommet, a été programmée deux fois plus que les Killers au cours de l’année 2018. Elle est suivie d’Amelie Lens en seconde position, et de Charlotte de Witte, en quatrième position. Un podium qui cache la misère : les femmes ne représentent que 19% des artistes invités en festivals. Une très légère augmentation par rapport à 2017, lorsque leur part s’élevait à 14%. Le changement, mais pas trop vite.
En attendant que les conférences de l’édition 2019 soit mis en ligne, vous pouvez écouter ceux de l’année précédente sur SoundCloud :