Coup de pouce : Zilla
Parfois, on tombe dans nos mails ou totalement par hasard sur un morceau, un artiste ou un clip qui nous colle à notre chaise. Alors on en parle, tout simplement. Ce sont les “coups de pouce” de la rédac’.
Aujourd’hui, c’est Zilla qui nous a tapé dans l’oeil ! L’Anglaise propose une électro-pop minimaliste et assez déjantée. Son histoire ? Une enfance passée à faire du piano à Paris, une arrivée à Londres à l’âge de 18 ans, des remixes signés chez Warp Records, des collaborations avec Tinie Tempah, Wretch32 et Yogi et une rencontre marquante avec Matthew Herbert. Le patriarche de la scène house britannique décide alors de la suivre en la signant sur son label Accidental.
Aujourd’hui elle prépare son premier album solo aux côtés de son producteur. Quelques indices se sont profilés sur la toile notamment sur le processus de création, qui n’est pas sans rappeler les expérimentations de son mentor Matthew Herbert : l’artiste a collecté une série d’objets qu’elle a transformé en instruments pour les premiers beats de son disque. Aura-t-on le plaisir d’entendre sur l’album des coquilles d’huîtres et une brosse à dent électrique ? En tout cas, son premier single sorti en septembre 2017, « Get Your Way », est un concentré de pop déjantée, et l’atmosphère du clip colle totalement à l’univers de la chanteuse. Réalisée par Imogen Knight, la vidéo montre Zilla dans différentes postures et costumes colorés, pour retranscrire à l’écran la sensation de confinement qu’elle a ressentie lors de l’écriture de ce titre.
Puis, en novembre, elle a dévoilé un second extrait, « The Sleepwalker« , accompagné d’une vidéo, pour un single qu’un certain Tricky n’aurait sûrement pas renié ! Mais aujourd’hui, Zilla dévoile son troisième single « Whatever It Is ». Et avec ce titre, elle change de registre pour flirter avec ses premières amours : le hip-hop et la rythmique minimale qui apportent un côté menaçant aux voix. Cette fois, la chanteuse a utilisé un sac en velours et du ruban adhésif en guise d’instruments. La protégée de Matthew Herbert, lui même amateur d’instruments improbables, surprend de singles en singles, tout en restant pour le moment – sans qu’on se l’explique vraiment – dans l’ombre. Plus pour longtemps.