Coup de pouce : Sam Shure
Parfois, on tombe dans nos mails ou totalement par hasard sur un morceau, un artiste ou un clip qui nous colle à notre chaise. Alors on en parle, tout simplement. Ce sont les “coups de pouce” de la rédac’.
Tournée à l’internationale, dates au Watergate, signature sur le label et l’agence de booking Stil vor Talent, créée par Oliver Koletzki… Et ça, moins de deux ans après la sortie de ses deux premiers EPs : c’est sûr, Sam Shure a commencé sa carrière sur les chapeaux de roues. Mais avec ce nouveau maxi, Kasra, sorti la semaine dernière justement sur Stil Vor Talent, l’Allemand de seulement 20 ans semble passer un nouveau cap, troquant l’aspect un chouia répétitif de ses deux premières fournées pour une deep-house bien plus progressive et musclée.
Une chose n’a pas changé par contre, et c’est tant mieux : ses influences orientales. Ce goût pour la musique sufi ou le folklore cairote lui vient de son père, le jazzman et joueur de oud égyptien Basem Darwisch, qu’il a d’ailleurs invité sur son titre « Sultan » en 2016 – un morceau utilisé en ouvert de son set à Burning Man par Oliver Koletzki.
Aujourd’hui, sur son tout nouveau « Kasra » (« le roi » en perse), Sam Shure n’hésite plus à lâcher les chevaux, coupant sec ses samples de voix orientales histoire que la transe se mêle aux synthés de peak-time. Sa version remixée par l’Américain Atish vise encore plus le dancefloor tandis que les deux autres titres emmènent l’EP sur des terres plus rêveuses. Mention spéciale pour le presque kitsch mais trippant « Dystopia », qui fait appel au piano, l’instrument de prédilection de Sam Shure (il en joue depuis ses 4 ans). A suivre donc !
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