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18 octobre 2017

Coup de pouce : Moondrive

par Antoine Tombini

Parfois, on tombe dans nos mails ou totalement par hasard sur un morceau, un artiste ou un clip qui nous colle à notre chaise. Alors on en parle, tout simplement. Ce sont les “coups de pouce” de la rédac’.

Jusqu’à aujourd’hui, il était difficile de trouver des informations dans l’immensité d’internet sur le projet solo d’Emanuele Cicerchia, Moondrive. Seuls trois morceaux sont présents sur le compte Soundcloud du groupe, « Particular« , « Last Minute Of The Last Day » et « Samurai« , postés il y a trois ans. Et déjà, on pouvait s’émouvoir face à ce rock psychédélique langoureux propice à la relaxation allongé dans l’herbe. À l’écoute, ces premiers morceaux renvoient aussi bien à Pink Floyd, Allah-Las, Tame Impala ou encore Sigur Rós (pour les choeurs envoûtants).

En trois années, Emanuele Cicerchia a donc eu le temps de mûrir son premier album éponyme, entièrement auto-produit, qui vient de sortir aujourd’hui en digital. Entre pop, shoegaze, rock psychédélique et expérimentations électroniques, les onze morceaux transportent paisiblement l’auditeur à travers plusieurs époques, sans s’ancrer dans un genre précis. Sans pour autant se ressembler, chaque titre reste lent et progressif. Les instruments apparaissent sagement chacun leur tour, s’entremêlant au rythme de la batterie pour fusionner sur des dénouements épiques et atmosphériques, faisant ressentir une certaine nostalgie heureuse, ou triste selon l’humeur. Reste à savoir si l’artiste italien continuera sa lancée dans ce large mélange indéfini, ou prolongera ses expérimentations vers d’autres horizons.

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