Parfois, on tombe dans nos mails ou totalement par hasard sur un morceau, un artiste ou un clip qui nous colle à notre chaise. Alors on en parle, tout simplement. Ce sont les “coups de pouce” de la rédac’. 

« Ça me donne envie de courir nu dans les champs » : cette phrase qu’il nous arrive de prononcer lorsque le désir de nature et d’évasion devient trop grand ( quelle bande de hippies…) correspond parfaitement au groupe que nous souhaitons vous faire découvrir aujourd’hui : Chouette. Tout d’abord parce que c’est ce que l’on voit sur l’image de la pochette de leur album, mais aussi parce que son rock inspiré de smurf et de blues est absolument réjouissant. Le quatuor révélé aux Trans Musicales de Rennes cet hiver a sorti son premier long format You Don’t Know Why You Run le 20 mai dernier sur Beast Records, label des groupes de rock garage The Madcaps et Head On.

Les Rennais dévoilent en exclusivité le clip de « Bye Bye Land » filmé en Espagne et dans le sud de la France par le réalisateur Malo Alliot. On y retrouve une bande de gens tous un peu perdus. On pense au film « Les Rencontres d’après minuit« , un long métrage réalisé par Yann Gonzales dans lequel des âmes meurtries se retrouvent dans le but de vivre une expérience sexuelle nouvelle et intense. Ici ce n’est pas le sexe mais la drogue qui est la raison de leur rassemblement comme explique Chouette « Quelqu’un pouvant être tout le monde, s’ennuie sans drogue et souhaite se sentir vivant une dernière fois, en retournant à « bye bye land ». On filme alors un groupe de personnes, (un ensemble de n’importe qui), attendant autour d’une ruine que quelque chose se passe. Puis il y a ces deux hommes, le drogué, soumis et vulnérable, et la drogue, froide et autoritaire, dans ce monde merveilleux où l’on danse en couleurs. Une ambiance étrange où l’absurde est roi. Plan large ou très gros plan, toutes ces personnes s’ennuient, puis soudain, un cul. Une paire de fesses. Elle remue, pleine de grâce. Et ce curé qui termine en robe… Alors oui, la drogue, c’est pas terrible, mais est-ce une raison pour cesser de filmer l’improbable ? « . Non en effet.