Consommation accrue d’ecstasy en Amérique latine : l’ONU accuse les musiques électroniques
Ceci n’aidera pas à défaire les clichés entourant la musique électronique. L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime a publié, ce mois-ci, un rapport s’alarmant sur la consommation accrue d’ecstasy en Amérique latine et dans les Caraïbes. Une augmentation qui serait plus particulièrement notable « parmi les étudiants du secondaire et universitaires », mais aussi « dans les festivals de musique électronique« . La tendance inquiète l’organisation internationale, qui constate par ailleurs la présence de pilules avec une très forte concentration de MDMA, la molécule psychostimulante contenue dans ces produits. De plus, il est indiqué que 178 nouveaux types de psychotropes ont été découverts dans la région en 10 ans. Un danger particulièrement important étant donné que leurs effets sur le corps humain ne sont pas pleinement connus, souligne l’ONU.
Si la problématique n’est pas nouvelle, des initiatives de prévention existent à travers le monde. Des dispositifs permettant de tester la qualité et la composition des produits consommés apparaissent désormais dans de nombreux clubs et festivals. Notons par exemple la démarche entreprise par l’association Techno+. Active depuis 1995, elle a proposé, en septembre dernier, une campagne de budget participatif sur la plateforme de la Mairie de Paris. L’objectif : financer un labo itinérant pour tester les drogues lors des festivals français.