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2 septembre 2013

Chronique : Mayer Hawthorne – Where Does This Door Go

par rédaction Tsugi

Vendu par Mayer Hawthorne comme étant “très différent” de ses deux premiers albums, Where Does This Door Go ne devrait toutefois pas chambouler les fans de la première heure. Non, le chanteur américain ne s’est pas mis à faire de la trap ou du garage rock, la soul reste son moteur. Disons juste qu’il a réussi là où Motown, son label de cœur, avait échoué dans les années 70 : migrer du Michigan vers la Californie, sans y perdre son âme. Bien sûr, dans les faits, cela fait déjà quelques années que ce natif d’Ann Arbor, ville proche de Detroit, vit à Los Angeles, mais comme il l’a expliqué récemment, il n’avait pas osé, jusqu’à présent, s’émanciper de ses racines et du son de Detroit. Cette fois, l’évolution est palpable. Moins figé dans le passé, plus californien – donc plus ensoleillé – et plus riche, ce troisième album continue d’emprunter aux figures de la soul (Curtis Mayfield et Stevie Wonder en tête), tout en tapant dans la pop jazzy de Steely Dan et le R&B actuel. On y sent surtout l’influence de Pharrell Williams, coproducteur de l’album, dont la patte sonore transpire avec bonheur sur quasiment tous les titres de ce disque taillé pour l’été. (Gérome Darmendrail)

Where Does This Door Go (Universal)

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