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16 juin 2014

Chronique : KiNK – Under Destruction

par rédaction Tsugi

Le Bulgare KiNK a l’air d’entretenir une relation quasi amoureuse avec ses machines. Preuve en est avec le making-of de son deuxième album Under Destruction : pas un seul ordinateur ne rentre dans le champ de la caméra, contrairement à des dizaines de potards maniés avec délicatesse et des barres d’immeuble de Sofia en arrière-plan. Après une ribambelle d’EPs et un album-compilation (Nostalgia EP) sorti en 2009, KiNK s’astreint au tout-analogique.

Un attachement au passé renforcé par un artwork extrêmement léché, composé de photos d’immeubles en passe d’être détruits en Chine : les habitants ne voulant pas quitter leur appartement, le gouvernement a coupé l’eau et isolé ces tas de pierres en ruine. Un peu comme si quelqu’un balançait Strahil Velchev (le vrai nom de KiNK) dans un magasin Apple. Le Bulgare ne veut pas quitter son immeuble d’époque, et met un point d’honneur à enregistrer en live Under Destruction, manifeste techno aux tempos lents mais jamais doux. Et en écoutant “Sintezator”, “Povreda” ou le puissant “Tok”, il n’y a aucune raison d’objecter. (Clémence Meunier)

Under Destruction (Macro/La Baleine)

 

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